Cette bataille de la Guerre d’indépendance espagnole voit 51 000 hommes rassemblés par le Général Juan Carlos Aréizaga affronter les 35 000 Français, Allemands et Polonais du Maréchal Nicolas Jean-de-Dieu Soult. La bataille d’est déroulée en Castille, non loin des rives du Tage.
– Sout dispose de près de
24 000 Fantassins et d’une force de frappe de 5 000 Cavaliers. Soult commande au 4e Corps de l’Armée d’Espagne de Horace Sébastiani, pendant qu’Edouard Mortier l’épaule à la tête du 5e. En face, Aréizaga a bénéficié de l’apport anglais de canons, d’armes et même de vêtements achetés par la Junta de Cadix. Confiant en sa nette supériorité numérique, Aréizaga caresse l’espoir de marcher sud Madrid.
– Pendant ce temps, Soult franchit la Sierra Morena et se dirige vers le Tage. Le 18 novembre, les deux armées se font face à l’est Ocaña, non loin d’Aranjuez. Aréizaga tient les abords de la ville.
– A ce moment, Soult ne dispose que de 33 000 hommes. Aréizaga engage alors le combat contre la gauche française formé par les Régiments allemands de la Division Leval. Mais les Espagnols doivent se replier devant l’arrivée de 15 000 hommes menés par le Duc de Bellune qui forme la Réserve du Roi Joseph (frère de Napoléon).
– Soult décide alors de contre-attaquer et ordonne à Mortier à Sébastiani de frapper sur les deux ailes espagnoles. Simultanément, il fait placer quarante bouches à feu au centre sous le commandement d’Alexandre Antoine Hurault de Sénarmont, celui-là même qui s’était illustré à Friedland. Le feu français troue littéralement les rangs du centre espagnols, pendant que le reste de la ligne d’Aréizaga reçoit le choc des fantassins des 4e et 5e Corps. Le Général espagnol choisit donc de se retirer, en bon ordre, à l’ouest d’Ocana.
– Mais le 19 novembre, Soult ne laisse aucun répit à l’ennemi et ordonne à ses deux subordonnés de continuer à charger. Mortier et Sébastiani s’exécutent avec fantassins et cavaliers qui taillent en pièce les carrés espagnols. Dans un second temps, les Dragons, Hussards et Chasseurs à Cheval des Divisions Milhaud et Merlin, lancent une charge contre les cavaliers espagnols qui se révèle dévastatrice. Prise de panique, la cavalerie d’Aréizaga se débande, ce qui permet aux régiments montés français de poursuivre les ennemis en fuite de d’opérer un véritable carnage.
– Au soir du 19, 12 000 cadavres d’Espagnols jonchent le sol pendant que 23 000 se rendent avec armes et bagages. Cette victoire décisive permet à l’Armée Impériale de marcher sur l’Andalousie.
Lire :
– JUHEL Pierre O. : La bataille d’Ocana. La plus grande victoire de l’Armée d’Espagne, Histoire & Collections
– http://www.le20edragon.free
– http://www.aufildesmotsetdelhistoire.unblog.fr