Religieuse carmélite française née à Alençon le 2 janvier 1873 et morte à Lisieux le 30 septembre 1897, Thérèse Martin fut canonisée en 1925, élevée au rang de « Patronne secondaire de la France » par Pie XII, en 1944′ puis proclamée « Docteur de l’Eglise » par Jean-Paul II en 1997.
Rien d’apparemment extraordinaire dans la vie de cette sainte, terrassée à seulement 24 ans par la Tuberculose. Une vie simple et discrète, faite d’ascèse et de renoncements ; rythmée par les offices, la prière, et le long silence du Carmel.
Mais une vie littéralement irradiée par l’Amour Divin et par le don de soi. Une vie d’abnégation et de courage dans l’épreuve. Une vie mue par la foi simple d’un enfant qui crie tout simplement sa misère et appelle au secours le Dieu qui sauve.
Animée par une soif inextinguible d’absolu et du besoin démesuré d’être aimée, Thérèse ressemble étrangement à beaucoup d’entre nous. Elle veut « tout » et ne peut « rien ». Voilà justement ce qui fait sa force : sa faiblesse extrême acceptée et offerte au bon Dieu, faisant directement écho aux paroles de l’apôtre : « Je ne mettrai mon orgueil que dans mes faiblesses (…) lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. » ( St Paul, Cor.12, 1-10)
La confiance est la clef de voûte de toute la doctrine théresienne ; elle est la voie royale vers la béatitude divine et le bonheur sans fin. Son unique source d’espérance…
« C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’Amour »
Voir aussi http://www.carmel.asso.fr/-Sainte-Therese-de-Lisieux-.html