France Histoire Esperance Histoire 22 janvier 1850 : Fête du Bienheureux Père Guillaume-Joseph Chaminade

22 janvier 1850 : Fête du Bienheureux Père Guillaume-Joseph Chaminade

par adminfhesp
Publié : Mis à jour : 3 minutes de lecture

Né en 1761, fis d’un drapier, Guillaume-Joseph Chaminade étudie au séminaire de Bordeaux et est ordonné prêtre en 1785 (peut-être la veille de Pentecôte).

En 1790 il refuse de prêter serment sur la Constitution Civile du Clergé et doit s’enfuir en Espagne et s’installer à Saragosse. Il y fit de la confection de petites statues pieuses et cela, jusqu’en 1800.

Il revient en France en 1800, à la faveur des mesures d’apaisement religieux du Consulat et choisit de se consacrer à la formation et à l’accompagnement spirituel des jeunes gens., afin que ceux-ci soient exemplaires dans leur vie. Aidé par Adèle de Trenquelléon, il fonde la Société de Marie, dont les membres seront appelés Marianistes. Les Filles de Marie Immaculée – dont la première supérieure fut Adèle – dépendent de cet ordre séculier.

Le P. Chaminade a été bébéatifié en 2000 par Jean-Paul II.

Voici un extrait de l’homélie du défunt Pape : La béatification, durant l’année jubilaire, de Guillaume-Joseph Chaminade, fondateur des marianistes, rappelle aux fidèles qu’il leur appartient d’inventer sans cesse des manières nouvelles d’être témoins de la foi, notamment pour rejoindre ceux qui sont loin de l’Eglise et qui n’ont pas les moyens habituels de connaître le Christ. Guillaume-Joseph Chaminade invite chaque chrétien à s’enraciner dans son Baptême, qui le conforme au Seigneur Jésus et lui communique l’Esprit Saint.
L’amour du Père Chaminade pour le Christ, qui s’inscrit dans la spiritualité de l’Ecole française, le pousse à poursuivre inlassablement son oeuvre par des fondations de familles spirituelles, dans une période troublée de l’histoire religieuse de France. Son attachement filial à Marie l’a maintenu dans la paix intérieure en toute circonstance, l’aidant à faire la volonté du Christ. Son souci de l’éducation humaine, morale et religieuse est pour toute l’Eglise un appel à une attention renouvelée pour la jeunesse, qui a besoin tout à la fois d’éducateurs et de témoins pour se tourner vers le Seigneur et prendre sa part dans la mission de l’Église.

[Source : Nominis]

 

 

Vous pourriez être intéressé par :