27-28 juillet 1794 (9-10 Thermidor An IV) : Arrestation et exécution de Robespierre
Victime d’une conjuration réunissant des membres de la Plaine (Boissy d’Anglas, Durand-Maillane et Palasne-Champeaux) comme des Enragés, anciens hébertistes et dantonistes tels Tallien, Fouché, Carnot, Barrère, Collot d’Herbois, Fréron, Lindet, Prieur de la Marne et Billaud Varrenne, Robespierre est mis en accusation par l’obscur député Louchet (ou Loucheur) – dont on ne connaît que ce fait politique.
Alors que le tribun tente de prendre la parole sous les huées des Enragés, il est arrêté avec son frère Augustin, Saint-Just, Couthon, Le Bas, ainsi que de Dumas, Hanriot, Boulanger, Lavalette, Dufresse, Daubigny et Sijas.
Robespierre réussit juste à dire : « La République est morte, les Brigands triomphent ! »
Plus tard, Louis de Bonald commentera cet évènement en ces termes : « Des scélérats firent périr d’autres scélérats ».
La Convention Nationale n’est plus et laisse place à un Directoire dominé par la personnalité de Barras ne tardera pas à être mis en place. Le Comité de Salut Public et le Comité de Sûreté sont eux aussi dissous.
Lui et ses compagnons sont guillotinés dès le lendemain, 10 Thermidor An IV (28 juillet 1794) en place de la Concorde.
Lire :
– TULARD Jean : Histoire de la Révolution Française et de l’Empire, PUF
– OZOUF Mona : Dictionnaire critique de la Révolution Française. Acteurs, Flammarion