29 janvier 1842 : Mort du Général Pierre Cambronne

by adminfhesp

Né en 1770 à Nantes, fils d’un magistrat du Roi, Pierre Jacques Etienne Cambronne s’engage d’abord dans les Armées de la Révolution,
il sert sous les ordres de Lazare Hoche à Quiberon puis sous Humbert lors de l’expédition d’Irlande, montée pour soutenir les insurgés de Wolfe Tone.
Revenu d’Irlande il est en Italie sous les ordres de Masséna, puis en Suisse.

– En 1806, Pierre Cambronne commande le 3e Régiment de Voltigeurs de la Garde, à la tête duquel il participa à la bataille de Iéna, aux campagnes d’Espagne et de Russie, à Bautzen, Dresde et Leipzig. Il participe à la Campagne de 1814 et se retrouve blessé à la bataille de Craonne.

– Après l’abdication de l’Empereur à Fontainebleau, Pierre Cambronne, choisit de suivre Napoléon en exil, se justifiant par ces mots : « On m’a toujours choisi pour aller au combat ; on doit me choisir pour suivre mon souverain, un refus serait pour moi la plus mortelle injure
Il reste donc auprès de l’Empereur sur l’Île d’Elbe et commande la petite armée de l’Empereur qui débarque à Golfe-Juan au début des Cent-Jours. Napoléon l’élève alors au grade de Général de Division – qu’il refuse – et à la dignité de Comte d’Empire
A Waterloo, Cambronne commande le 1er Régiment de Chasseurs à Pied de la Garde et mène l’un des derniers combats contre les Anglais. La fameuse formule « la garde meurt mais ne se rend pas » lui est attribuée mais lui niera l’avoir prononcée. Blessé et encerclée, il doit se rendre aux Britanniques et part en captivité en Angleterre durant près de trois mois. Il en profite alors pour rédiger à Louis XVIII une missive l’assurant de sa soumission.

– Mais lorsqu’il arrive à Calais en septembre 1815, Pierre Cambronne est arrêté et brièvement emprisonné. Il est cependant libéré après avoir été défendu par l’avocat royaliste Pierre-Antoine Berryer.
Revenu en grâce, il est élevé au titre de Vicomte, se voit octroyé l’Ordre de Saint-Louis par Louis XVIII et reçoit le commandement de la Place de Lille. Il se retire de la vie militaire en 1822, avant de devenir conseiller municipal de Saint-Sébastion, commune de Loire-Inférieure.