7 décembre 1936 : Disparition de Jean Mermoz, aventurier de l’Aéropostale
Surnommé « L’Archange », Jean Mermoz est né en 1901 à Aubenton dans l’Aisne.
Engagé dans l’Armée de l’Air en 1920, il sert d’abord à la 7e Escadrille du 11e Régiment de Bombardement avant d’être envoyé en Syrie.
– C’est là qu’il rencontre le désert qui le fascine. Après son départ de l’armée – qu’il finir par abhorrer – Mermoz vit une période difficile et connaît la misère. Cependant, en 1924, il signe un contrat comme mécanicien avec la Compagnie Latécoère.
– Mais s’il commence comme mécano, Jean Mermoz prend très vite les commandes d’avions de ligne entre l’Espagne et le Maroc. Lors de l’une des ses expéditions, il est même capturé par les Maures. En 1927, sur demande de Marcel Bouillouw-Laffont, Directeur de la Compagnie Général d’Aéropostale, Jean Mermoz est envoyé au Brésil et participe à plusieurs expéditions aériennes au-dessus des Andes, avec des épisodes dignes de romans d’aventure. Avec Henri Guillaumet, il ouvre la Ligne des Andes en 1929.
– En 1930, il effectue la première traversée de l’Atlantique Sud (entre Saint-Louis et Natal) aux commandes d’un hydravion Latécoère 23-8, le Comte de la Vaulx. Il effectuera par la suite vingt-trois traversées entre Amérique du Sud et Afrique.
En politique, Jean Mermoz qui nourrit une défiance envers l’Allemagne ne se retrouve pas dans les derniers gouvernements de la IIIe République. Il se retrouve donc à adhérer au Parti Social Français du Colonel François de La Rocque et en devient le Vice-Président.
– Le 7 décembre, son Latécoère 300 La Croix du Sud disparaît dans l’Atlantique avec à son bord Alexandre Pichodou, Henri Ezan, Edouard Cruvelhier et Jean Lavidalie.
Il aimait dire notamment : « L’accident pour nous, c’est de mourir dans un lit » ou « La vie moderne autorise les voyages mais ne procure pas l’aventure ».
– Ses récits de pilote ont été publiés en 1937 sous le titre : Mes vols.