Né en 1951 en Touraine d’un père algérien et d’une mère française, Jacques Villeret suit les cours du Conservatoire de Tours et monte sur les planches.
– C’est Yves Boisset qui le fait entrer dans le milieu du cinéma dans « R.A.S ». Boisset fait encore appel à lui pour
« Dupont Lajoie ». Jacques Villeret est ensuite remarqué par Claude Lellouch qui lui confie des seconds puis divers premiers rôles dans « Toute une vie », « Le Bon et les Méchants », « Si c’était à refaire », « Robert et Robert » (César du meilleur second rôle masculin), « Les Uns et les Autres » et « Edith et Marcel ».
– Avec son physique ingrat et son visage sympathique, Jacques Villeret se trouve ensuite à l’affiche de divers films comme « La soupe aux choux » (Jean Girault) avec Louis de Funès et Jean Carmet, « Danton » (Andrzej Wajda), « Circulez y a rien à voir » (Patrice Leconte), « Papy fait de la Résistance » (Jean-Marie Poiré), « Les Morfalous » (Henri Verneuil), « Dernier été à Tanger » (Alexandre Arcady) et « Le Bal des casse-pieds » (Yves Robert). Il obtient le César du Meilleur Acteur pour son rôle mythique de François Pignon dans « Le dîner de cons » de Francis Veber. Villeret y crève l’écran en sympathique maladroit expert en bourdes et adepte du maquettisme en allumettes.
– A la fin de sa carrière, on le retrouve dans « Les enfants du marais » de Jean Becker aux côtés de Jacques Gamblin et d’André Dussolier, « Un crime au paradis » et « Effroyables jardins » (toujours réalisés par Jean Becker), « Vipère au poing » (Philippe de Broca) et « Les âmes grises » (Yves Angelo).
– Il s’éteint brusquement le 28 janvier 2005. Jacques Villeret a été confronté à de forts problèmes d’alcool durant sa vie.