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Histoire & Culture

Brève – 22 août 1914 : « Jour le plus sanglant » de la Grande Guerre

by adminfhesp 8 avril 2014

Le Combat de Rossignol (sud-est de la Belgique) est en fait une séquence de la Bataille des Frontières et plus précisément, de la « surprise de Neufchâteau ».

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Il mit aux prises les fantassins des 2nde et 3e Divisions d’Infanterie Coloniale (Corps Colonial), ainsi que la 5e Brigade Coloniale de la IVe Armée Française face aux 11e et 12e Divisions allemandes du VI. Korps de von Pritzelwitz.

Les charges françaises se sont révélées inefficaces, causant la mort de près de 12 000 soldats français dont le Général Léon Raffenel, commandant de la 3e DIC.

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26 août 1944 : Libération de Toulon

26 août 1944 : Libération de Toulon

A la suite de la réussite de l’Opération « Anvil Dragoon », il est nécessaire pour les Franco-Américains de s’emparer des ports de Toulon et de Marseille au plus tôt afin d’assurer la logistique avant la remontée dans la Vallée du Rhône. Mais dès le 15 août, le Generaloberst Johannes von Blaskowitz, commandant…

26 août 2014

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25 septembre 1915 : Seconde Offensive de Champagne

25 septembre 1915 : Seconde Offensive de Champagne

– Sur cette partie du front, Joffre aligne – sous la direction de Castelnau – des forces plus importantes avec la IInde Armée de Philippe Pétain (Droite – XIe, XIVe, XXe Corps et Ier Corps Colonial) et la IVe Armée de Ferdinand Langle de Cary (Gauche – IVe, VIIe, XXXIIe…

25 septembre 2014

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Chroniques de la Grande Guerre : le plan de mobilisation français d'août 1914

Chroniques de la Grande Guerre : le plan de mobilisation français d’août 1914

– Bien que présentant des lacunes en matière de logistique, la mobilisation française de 1914 est bien loin de l’image d’Épinal de joyeuse kermesse laissée par quelques vieux manuels scolaires. Bien au contraire, bien que présentant (forcément) des défauts et lacunes logistiques, elle reste une mécanique particulièrement bien huilée et rationnelle, mise…

24 juillet 2014

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8 avril 2014
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Histoire & Culture

Soixante dix-ans de la Campagne des Alpes de 1945

by adminfhesp 2 avril 2014

– Après le Débarquement de Provence, le Generalfeldmarschall Albert Kesselring a ordonné à plusieurs divisions de tenir le front des Alpes, pendant que le reste des unités du Heeres-Gruppe G tenaient la ligne sur le Pô. Avant d’être envoyée en Alsace, la 2nde Division d’Infanterie Marocaine avait conquis Mondane et Lanslebourg mais plusieurs cols de Maurienne, de Tarentaise, du Briançonnais, du Queyras, d’Ubaye et de l’Authion restent aux mains des forces de Kesselring. L’hiver 1944-1945 particulièrement rigoureux à empêcher de déclencher de nouvelles opérations. Les Français mènent quelques actions de reconnaissance avec leurs souples et efficaces Sections d’Eclaireurs à Skis (SES).

Source : http://www.memoire-des-alpins.com

Source :
http://www.memoire-des-alpins.com

– Pour conquérir le Front des Alpes afin de pressurer les forces allemandes d’Italie par l’ouest, les troupes alliées peuvent compter sur les forces françaises du Détachement d’Armée des Alpes du Général Paul Doyen, rattaché au VIth Army Group du General Jacob L. Devers. Mais celui-ci n’est guère enthousiaste à lancer une grande attaque dans les Alpes et préfère que le DAA serve de « flanc garde » tout au sud de son dispositif. Aussi Devers préfère-t-il n’octroyer à Doyen qu’un soutien matériel limité, allant même jusqu’à rationner le carburant. Mais la volonté offensive des Français trouve l’appui du commandement britannique du XVth Army Group (Harold Alexander) qui souhaite qu’une pression soit exercée dans le flanc des troupes de Kesselring pour faciliter la progression des VIIIth et Vth US Armies dans la Plaine du Pô. Si les Français disposent de bonnes troupes de montagne et d’éléments FFI (27e Division d’Infanterie Alpine), ainsi que des vétérans de la 1re Division de la France Libre de Garbay, ils manquent cependant d’artillerie – deux régiments d’appui en tout, le 69e RA et le 93e RAM –, ce qui va les contraindre à lancer des attaques successives et non concomitantes.
La 27e DIA est placée sous le commandement du Lieutenant-Colonel Jean Valette d’Ossia, ancien de Narvik et de la campagne de France et organisateur du Maquis des Glières. Capturé par les Allemands en février 1944, il s’était évadé en sautant du train en Bourgogne avant de reprendre du service dans la Résistance. La Division compte la 5e Demi-Brigade de Chasseurs Alpins (Colonel de Galbert) avec les 7e, 13e et 27e Bataillons de Chasseurs Alpins (BCA) ainsi que la 7e DBCA du Lieutenant-Colonel Le Ray (6e, 11e et 15e BCA). Ils ont face à eux la 5. Gebirgsjäger-Division du Generalleutnant Julius Ringel ; unité qui s’est distinguée face aux CEF du Général Juin au Monte Belvedere un an plus tôt.

– Doyen décide donc d’attaquer d’abord en Tarentaise, puis en Maurienne (27e DIA) avant d’entamer une offensive dans les Alpes-Maritimes, par l’Authion (1re DFL) pour terminer par un assaut dans le Col de Larche.
Les combats ne se caractériseront pas des assauts massifs, contre tel ou tel objectifs mais par des assauts de sections ou de petits groupes appuyés par des mortiers et des mitrailleuses.

Voici une chronologie des combats

1 – TARENTAISE

– 23 mars : Offensive de la 5e DBCA (Colonel de Galbert) en Tarentaise. Prise du Col de Forcle par le 7e BCA. De son côté, après plusieurs difficultés, le 13e BCA (Commandant Héritier) s’empare du Col de Forcle mais se trouve bloqué au Roc-Noir et au Col des Embrasures, en raison de mortiers disposés sur la Route Ruinée. Les conditions météorologiques sont aussi très difficiles.

– 30 mars : Plusieurs sections du 13e BCA attaquent par le Mont-Valezan mais elle échoue face à des Allemands bien retranchés. Plusieurs chasseurs sont tués ou blessés.
A 17h15, une seconde attaque est relancée. Finalement le Roc-Noir tombe.

– 9 avril : Après une pause dans les combats, le BCA attaque la pointe de Belleface (2 857 m). Une section s’en empare après un furieux combat.

– 21 avril : Après une préparation d’artillerie, un groupe de Gebirgsjäger attaque les positions françaises sur la Pointe de Belleface. Les défenseurs français doivent décrocher, ce qui permet aux Allemands d’aménager un passage vers le Lac-sans-Fond. Une section manque d’y être encerclée et anéantie mais réussit à forcer l’étau. Toutefois, Gebirgsjäger ne vont pas plus loin.

– 26-28 avril : Plusieurs accrochages ont lieu entre patrouilles sur le Clapey et le Nid d’Aigle.

– 27 avril : Les Allemands quittent le Mont-Cenis et se replient sur l’Italie. Les Français s’installent donc sur les monts frontaliers. Le 127e FTA* remplace les chasseurs.

– 29 avril : Les Allemands se replient définitivement dans la Vallée d’Aoste.
2 – MAURIENNE

– L’attaque dans cette partie de la Savoie est confiée aux 6e, 11e et 15e BCA de la 7e DBCA, appuyés par plusieurs batteries des 69e Régiment d’Artillerie d’Afrique, 1er Régiment d’Artillerie et 93e Régiments d’Artillerie de Montagne.
Les objectifs sont la Pointe de Bellecombe, le Petit-Mont-Cenis, le Mont-Froid et le Fort de la Turra.

– 2 avril : Le 11e BCA attaque dans le secteur de la Pointe de Bellecombe. Une section s’en empare par un assaut à la grenade, appuyé par deux fusils mitrailleurs. Mais le Bataillon de parachutistes italiens « Folgore » contre-attaque dans l’après-midi. Il est repoussé mais la section française se replie en raison du manque de munitions.

– 4-5 avril : Des éléments des 11e et 6e BCA passe à l’attaque contre le Mont-Cenis. Après une confusion lors du déploiement des troupes. 1 section du 11e BCA attaque la Croix du Colleret qui est pris. Pendant ce temps, 1 compagnie attaque le Petit Mont-Cenis mais butte sur des barbelés piégés et un tir de canons de montagne. La 3e Compagnie du 6e BCA attaque la Croix des Coulours mais l’assaut échoue lui aussi.

– La 4/11e BCA attaque le Mont-Froid par la Vallée de l’Arc, difficile d’ascension. Le Mont-Froid est gardé par trois blocs allemands. Lorsque les chasseurs arrivent au somment, ils sont pris sous un feu de mitrailleuses, de canons et de mortiers. Si le bloc central tombe, de violents combats opposent Chasseurs Alpins et Gebirgsjäger qui tentent de s’infiltrer dans les positions françaises. Mais les Chasseurs tiennent bon.

– 5-6 avril : Le 15e BCA (Commandant Lecoanet) attaque le Col du Mont-Cenis, avec pour objectifs le Pas-de-la-Beccia, la Pointe de Cléry le Col des Randouillards et le Fort de la Turra.

– L’attaque contre la Pointe de Cléry échoue en raison du froid et du vent. Plusieurs Chasseurs tombent malades. Une seconde attaque se solde par une retraite sur le point de départ.

– Plusieurs sections attaquent le Fort de la Turra par plusieurs chemins. Mais ils se heurtent à la violente résistance d’une compagnie allemande. Les Français doivent décrocher.
Une attaque contre l’Ouillon des Arcellins n’a pas plus de succès.

– 7 avril : Les Allemands tentent de reprendre le Mont Froid. Mais les Chasseurs Alpins y ont fait acheminer renforts, munitions, grenades et même des canons.
Le Gebirgs-Bataillon 100 (Oberstleutnant Ernst) passe à l’attaque. Les combats sont particulièrement furieux. Les Français tiennent bon mais est à bout des deux côtés. Les Gebirgsjäger reçoivent ensuite des renforts du I/Aufklärungs-Abteilung 85 (1er Escadron du 85e Bataillon de reconnaissance).

– 11 avril : Plusieurs SS du 11e BCA remontent à l’assaut de la Pointe de Cléry et de l’arrête menant au Col de Solières. Là encore, le succès n’est pas au rendez-vous et le Lieutenant Faure qui menait l’assaut est tué.
De leur côté, les Allemands attaquent de nouveau le Mont Froid et réussissent à s’en emparer après un furieux accrochage.

– Le front ne bouge pas jusqu’au 27 avril, date à laquelle les Allemands se replient sur l’Italie.

Général Paul Doyen Source : http://museedesetoiles.fr

Général Paul Doyen
Source : http://museedesetoiles.fr

3 – BRIANÇON – QUEYRAS – UBAYE

– L’attaque dans cette région est confiée est des troupes de seconde catégories, issues des maquisards et qui n’ont pas reçu l’instruction adéquate. On y compte des éléments des 159e, 99e et 141e Régiment d’Infanterie Alpine, ainsi que du 5e Régiment de Dragons. Le tout, commandé par le Colonel Francou (Secteur Centre ; PC à Embrun) et scindé en Groupements Nord (Chef d’Escadron de la Ferté), de Skieurs (Commandant Silvani) et Sud (Chef de Bataillon Henry). L’appui en artillerie est fourni par le 69e RAA.

– Prévue pour le 22 avril, l’attaque dans ce secteur a pour objectifs le Col de Larche, l’ouvrage de Roche-la-Croix et le franchissement de la Duyère.

– 4 avril : Un canon de 420 mm bombarde l’ouvrage du Gondran C dans le Briançonnais, tuant plusieurs occupants.

– Nuit du 21-22 avril : Tir préparatoire d’artillerie. Le 3e Escadron du 5e Dragons atteint Myeronnes.

– 22 avril : Faisant l’objet d’une faible résistance, le Col de Larche tombe aux mains d’une SES du Groupement Sud dans la matinée. Malgré quelques difficultés, la batterie de Roche-la-Croix est anéantie et l’ouvrage du mont est pris par une compagnie du 159e RI et par le 2/5e Dragons (Chef d’Escadron Collonges).

– 25 avril : Le village de Saint-Ours et son ouvrage fortifié tombent aux mains des Français. Après une première attaque infructueuse, la 4/159e RIA s’empare dans la batterie en aval.

– 27 avril : Le 99e RIA passe en Italie via les Cols de l’Echelle, du Montgenèvre et Bousson.

Source :  http://fortiffsere.fr

Source :
http://fortiffsere.fr

4 – L’AUTHION

– Confiée à la 1re Division de la France Libre, l’Opération « Canard » (prévue pour le 9 avril) prévoit de forcer le massif de l’Authion, prendre Saint-Véran, le Col du Raus, Breil-sur-Roya, La Brigue et Tende.

– 10 avril : Après un bombardement des ouvrages défensifs de la Forcia et des Mille-Fourches par le Groupe de chasse 2/6. Suivant un tir préparatoire d’artillerie, le Bataillon d’Infanterie de Marine et du Pacifique (BIMP – Commandant E. Magendie) et le 1/1er Régiment Blindé des Fusiliers Marins attaquent le secteur de Cabanes-Vieilles. Mais l’attaque échoue.

– 11 avril : Le BIMP réussit à prendre le Cotes 2068 et 2026. Le BM 21 (Capitaine Oursel) s’empare du Col de Raus et de ses ouvrages. De son côté, le BM 11 (Capitaine Brisebarre) prend Pont-Claval et l’ouvrage de la Dea.

– 13 avril : La 13e DBLE (Lt-Col. B. Saint-Hillier) attaque vers l’Arbouin mais se retrouve d’abord bloquée sur la Cime du Pézurbe. En revanche, le BM 11 prend la Tête de la Secca.

– 14 avril : Le 3/13e DBLE (Commandant Lalande) est bloqué sur la Béole.

– 15 avril : La Béole tombe enfin aux mains des Légionnaires, ainsi que l’Arbouin, la Vallée du Cairo, la Caussega, la Cime du Bosc, la Croix de Cougoule, Brouis et Breil-sur-Roya.
Anecdote
Le futur écrivain André Frison-Roche participa aux combats du Mont-Froid au sein de l’état-major de la 5e DBCA. Il secourut notamment l’aumônier de la demi-brigade qui était gravement blessé (il décédera à l’hôpital de Chambéry).

Sources :
– NOTIN Jean-Christophe : Le Général Bernard Saint-Hillier. De Bir-Hakeim au putsch d’Alger, Perrin
– http://www.memoire-des-alpins.com

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24 août 1944 : Libération de Cannes, d'Antibes et de Grasse

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Après la réussite du Débarquement de Provence, les unités américaines de la Camel Force (36th Infantry Division) ont pu rejoindre les unités parachutistes de la 1st Special Airborne Task Force de Frederick au Muy, pendant que d’autres éléments combattent les quelques pour enlever les points de résistance allemands dans l’Estérel. – Dans la…

24 août 2014

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1er mars 1948 : le Lieutenant-Colonel Brunet de Sairigné tombe en Indochine

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Né le 9 février 1913 à Paris, issu d’une famille d’industriels, Gabriel Brunet de Sairigné effectue d’abord de solides études aux Lycées Buffon et Saint Louis. -En 1933 il intègre l’École Militaire de Saint-Cyr avant d’être versé dans l’Infanterie pour intégrer le 29e Régiment d’Infanterie à Gerardmer (Vosges). En 1939,…

1 mars 2016

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Occultés par la Bataille de Normandie, les combats de Montélimar qui ont mis aux prises Américains et FFI d’un côté et forces allemandes de l’autre, marque le parachèvement du succès définitif de l’Opération « Anvil Dragoon », tout en assurant aux alliés de disposer des deux rives du Rhône pour remonter vers…

30 août 2014

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2 avril 2014
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Histoire & Culture

Vins pour Noël : le Coteaux du Layon

by adminfhesp 2 avril 2014

Vin très connu issu du Chenin blanc et au grand potentiel de garde (jusqu’à quarante ans pour les grandes années !), le Coteaux du Layon est reconnu comme appellation depuis 1950.

vue-des-vignes-des-Coteaux-du-Layon-300x200– Son vignoble s’étend sur 1 645 hectares entre  Anjou et Saumourois et sur vingt-sept communes. Certaines communes donnent aussi leur nom à l’appellation : Faye-d’Anjou, Beaulieu-sur-Layon, Rochefort-sur-Loire, Saint-Aubin-de-Luigné, Saint-Lambert-du-Lattay et Rablay-sur-Layon).

– Le vignoble du Coteaux-du-Layon bénéficie de l’abri naturel que constituent les vallons des Mauges et du Pays de Cholet, ce qui lui permet d’échapper au courants humides atlantiques. Le Chenin blanc (ou Pineau de la Loire) s’épanouit donc sur des sols formés de schistes du carbonifère ou du briovrien mêlés à des roches éruptives. Leur nature leur permet de se réchauffer facilement. Enfin, les raisins sont récoltés lorsque leur teneur en sucre est élevée.

– La robe du Coteaux-du-Layon se révèle d’or à reflets vers durant sa jeunesse mais évolue vers un très bel ambre à reflets de bronze orangée dans sa vieillesse.
Pour ce qui est des arômes, les cinq premières années révèlent essentiellement de la fleur blanche (acacia, aubépine, rose et seringa), ainsi que des fruits blancs (poire et pêche). Suivant les terroirs, ses notes peuvent être étoffées par des agrumes (écorce de pamplemousse et bois d’oranger), ainsi que de fruits exotiques (mangue, corossol, goyave) et secs (abricot et figue).

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– Avec le vieillissement, le Coteaux-du-Layon acquiert des arômes de bois précieux, de fruits confits, de bergamote, des nuances de miel et d’amande. En bouche, le Coteaux du Layon se montre délicatement équilibré entre l’acide et le moelleux. On peut aussi déceler de la menthe et de la réglisse.

– On le déguste frais (8-10 °C). Les vins jeunes sont à servir sur du poisson en crème (sole, filet de Saint-Pierre, filet de barbue, truite farcie), de la viande blanche en sauce (poularde), de la crème brûlée et des desserts aux fruits (salades, tartes).
Les vins plus vieux (donc plus moelleux) se dégustent à l’apéritif, sur du foie gras (froid et chaud), du fromage à pâte persillée (Bleu d’Auvergne, Roquefort, Fourme d’Ambert…) ou d’autres (Munster, Mont-d’Or et Soumaintrain), ainsi que sur des desserts (charlotte aux fruits blancs, jaunes et rouges, bûche de Noël, galette des Rois…).

– Les Coteaux du Layon 1er Cru Chaumes

– Il s’agit-là d’une AOC d’abord issue du Coteaux-du-Layon, avant de voir sa reconnaissance annulée en 2005 et en 2009 car elle menaçait d’affaiblir à la fois les Coteaux-du-Layon et les Quart-de-Chaume.
Les Coteaux du Layon 1er Cru Chaumes sont obtenus à partir d’un méso-climat qui permet un meilleur passerillage du raisin (perte en eau pour une meilleure concentration en sucre). Ils donnent donc un vin avec une robe aux reflets d’or ; aux arômes d’acacia, de citronnelle et de fruits confits. En bouche ils sont plus doux, frais, agréables, ronds, équilibrés et onctueux. Idéal sur du foie gras, des fromages persillés et des desserts aux fruits.

Recommandation personnelle de domaines :
– Le Clos de la Bergerie – Yves Guégniard
– Domaine de Noël
– Domaine Ogereau
– Domaine Dhomé (Agriculture biologique)
– Domaine La Roche-Moreau

Source :
– Dictionnaire des vins de France, Hachette, coll. Les Livrets du vin
– PlatsNetVins (site internet)

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Vins de Loire - Anjou : Savennières

Vins de Loire – Anjou : Savennières

Connu lui aussi depuis l’Époque Médiévale, issu du Chenin Blanc, le Savennières est reconnu comme l’un des meilleurs vins blancs de la Vallée de la Loire. De plus, a l’instar d’autres vins comme le Coteaux-du-Layon, le Montlouis ou le Quarts-de-Chaume, il est produit à la fois en sec et -…

21 avril 2015

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Vins de Loire 10 - Quarts-de-Chaume

Vins de Loire 10 – Quarts-de-Chaume

Voici le Chenin blanc dans l’une de ses plus belles expressions ! Un vrai joyau ! – « Cousin » du Coteaux-du-Layon, le vignoble Chaume s’étend sur 44 ha autour du hameau éponyme et de l’Abbaye de Rochefort-sur-Loire entre Beaulieu-sur-Layon et Saint-Aubin-de-Luigné. Connu depuis l’Epoque Médiévale, son nom de « Quarts » vient du fait que…

4 décembre 2014

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Vins de Loire - 1 : Coteaux-du-Loir et Jasnières

Vins de Loire – 1 : Coteaux-du-Loir et Jasnières

Ces deux appellations situées toutes deux sur les rives du Loir, à cheval des départements de la Sarthe et de l’Indre-et-Loire produisent des vins moins courus que les Tourangeaux mais qui restent appréciables, en particulier les blancs. * COTEAUX-DU-LOIR Appellation reconnue depuis 1948 et s’étendant sur les pentes dominant le Loir entreVendôme…

28 octobre 2013

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2 avril 2014
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Histoire & Culture

Campagne des Vosges (1944) : Cinquième partie

by adminfhesp 1 avril 2014

4 – OBJECTIF L’ALSACE ! L’ATTAQUE VERS LA TROUEE DE SAVERNE

1 – L’attaque des 44th et 79th Divisions

– Après la prise de Baccarat par la 2e DB, Wade H. Haislip effectue un changement du dispositif de ses lignes durant la nuit du 11-12 novembre. Durant la nuit, la 79th Infantry Division de Wyche se déploie dans les Bois de Mondon au sud de la Vezouse. La pluie tombe alors sans discontinuer pour laisser la place à de la neige le 12 dans tout le secteur du XVth Corps. Plus grave, beaucoup de routes et de ponts sont noyés par la Vezouse en crue. Au regard de la météorologie devenue folle, Jacob L. Devers n’est guère optimiste quant à lancer l’offensive de Haislip. Mais à 23h00, il donne son accord pour faire marcher le XVth Corps à l’assaut des Vosges, en comptant sur l’effet de surprise, en espérant que Balck et Wiese ne s’attendent pas à connaître un assaut américain dans de telles conditions.

– L’attaque commence donc tôt le matin du 13 novembre par une préparation massive d’artillerie. Au centre, la 44th Infantry Division de Spragins se met en marche le long de la voie ferrée de Sarrebourg, avec le 324th Infantry Regiment (Colonel Kenneth S. Anderson) sur la gauche et le 71st Infantry (Colonel Ercil D. Porter) sur la droite. Les deux régiments avancent d’abord rapidement mais reçoivent de plein fouet la riposte allemande déclenchée avec de l’artillerie, de mortiers et des mitrailleuses tout le long de la ligne de la Division. Pour la division de « Bleu », le sérieux baptême du feu est rude. Seuls 500 mètres environs sont couverts durant la journée.
Les progrès enregistrés durant la journée du 14 ne sont pas plus probants. Robert L. Spragins décide alors d’engager son régiment de réserve, le 114th Infantry du Colonel Robert R. Martin dans le secteur de Leintrey. Spragins lui fait effectuer une manœuvre particulièrement dangereuse mais qui s’avère tout aussi efficace. Après être passé au travers du dispositif sud du 71st Infantry,  le 114th oblique alors vers le nord pour cogner directement dans le flanc et dans les arrières de la 553. Volks-Grenadier-Division du Generalmajor Hans Bruhn. Au soir du 15 novembre, le 114th Infantry a progressé de 1,4 km environ au nord-est et au nord de Leintrey, désordonnant le système défensif allemand dans un terrain ascendant et boisé. Le 16 novembre, le 114th Infantry achève son mouvement en crochet en se retrouvant à la gauche de la 44th Division et effectue sa liaison avec le 106th Cavalry Group. Le 17, les 324th et 71st Infantry repartent à l’assaut vers l’est et culbutent les défenses de la 553. VGD jusqu’au soir du 18. Le 19, le 71st Infantry de Porter pousse son effort sur la RN 4 pour arriver bientôt en vue du Canal Rhin-Marne, à moins de 6 km de Sarrebourg. Au nord, le 324th Infantry qui agit en soutien du 71st,  longe le Canal en direction de l’est. Le 20 août, les hommes du Major.General Spragins ont accompli la moitié de la percée espérée par Haislip.

– Sur le flanc sud du XVth Corps, la 79th Infantry Division par à l’assaut le 13 novembre près de Montigny, à la jonction des RN 392 et 435. La résistance allemande est opiniâtre mais le 14, le 314th Infantry (Colonel Warren A. Robinson) placé sur la gauche (nord) atteint Halloville, pendant qu’à droite, le 315th Infantry (Col. Andrew J. Schriner) remonte la N 392 vers Badonwiller sur plusieurs km. Pour les Allemands, la chute de Halloville menace de rompre la charnière entre la 553. VGD et la 708. VGD. Wiese ordonne alors qu’une forte contre-attaque soit menée dans ce secteur par la 708. Volks-Grenadier du Generalmajor Joseph Krieger. Mais la division est complètement jouée par la « Cross of Lorraine » car le 315th qui agit en soutien du 314th, tombe en plein dans la zone de rassemblement des forces d’offensive de la 708. VGD près de Halloville, avec des M36 Jackson du 813th Tank Destroyer Battalion. Les unités allemandes sont alors dispersés et tous les Sturm-Geschützte d’appui de la division sont détruits.

Insigne de la 44th US Infantry Division

Insigne de la 44th US Infantry Division

– Le 15 novembre, la 553. VGD tente de frapper au sud de la 79th depuis Blamont et la RN 4, à moins de 3 km au nord de Halloville. Un autre groupement, placé sous le contrôle direct du LXIV. Armee-Korps (Helmmuth Thumm), se rassemble lui aussi. Mais ses efforts s’avèrent vains dès lors que la 44th Infantry Division réussit à disloquer les défenses de la 553. ID. Par conséquent, la Division de Wyche s’enfonce dans les lignes de la 708. VGD et atteignent Harbouney et maintiennent leur pression en direction de Sarrebourg.

– Aux QG de la 19. Armee et du LXIV. AK, la panique commence à gagner les esprits, d’autant que le manque de liaisons radios et téléphoniques avec la 708. VGD laisse croire à Friedrich Wiese que les attaques convergentes des Américains avaient repoussé tout le flanc droit de la Division, isolant ainsi toute la 553. VGD du reste du LXIV. Korps. Mais en fait, la situation n’est pas aussi noire que se l’imagine Wiese, puisque pendant la nuit du 15-16 novembre, la gauche de la 553. VGD se replie en très bon ordre sur Blamont et s’établit sur une ligne défensive de la rive de la Vezouse à Cirey-s/-Vezouse. Dans le même temps, l’aile droite de la 708. VGD, réorganisée pour s’ancrer sur une ligne située au sud de Cirey, le long d’une terrain ascendant et boisé doté de positions préparées à l’avance. Néanmoins, ayant été quelque peu bousculé, le LXIV. Korps commence à rencontrer de sérieux problèmes en matière de défense.

– Le 16 novembre, Haislip commence à avancer des éléments de la 2e DB Française afin de sécuriser les flancs des divisions d’assaut et pour assurer le rythme de son offensive. Il compte alors sur Leclerc. L’objectif de Leclerc est d’abord de dégager les secteurs de Badonwiller et de Balmont. Le Colonel de Langlade avouera plus tard, avoir été très étonné du plan de son supérieur.

– Le Groupement Tactique Remy (GT R) s’élance vers le sud-est depuis Halloville, par des petites routes qu’il doit dégager de leurs obstacles et de leurs mines mais désorganise les communications de la 708. VGD. Le 17 novembre, Leclerc lance le Groupement Tactique V du Colonel de Guillebon vers l’est le long de la N-392, depuis Montigny pour s’emparer de Badonwiller, avant d’obliquer au nord vers Bremenil.
Pendant ce temps, la force principale de Leclerc, le Groupement Tactique L du Colonel de Langlade commence à progresser Balmont par la RN 4, alors que la 79th Infantry Division franchit la Vezouse afin de progresser vers l’est, mais doit faire face à une forte opposition de la part de la 553. VGD, avant d’investir la petite ville par le nord.

– Le 18 novembre, tandis que la 44th Infantry Division commence à percer le dispositif de la 553. VGD en profondeur le long de la N 4, la droite de la 708. VGD commence par céder, tel que le craignait Wiese. Profitant de la situation, les GT R et CC V roulent vers le nord pendant plus de 3 km sans rencontrer de sérieuse résistance et capturent des ponts intacts à Cirey-s/-Vezouse. Pour le LXIV. Korps, c’est presque une catastrophe puisque les Français viennent de couper leur principale route de ravitaillement. Encore mieux pour les hommes de Leclerc, la route Cirey – Badonwiller est dégagée de tout obstacle et mine.
Le 18 toujours, la 79th Infantry Division poursuit sa route sans rencontrer d’opposition et investit Blamont. Elle n’est gênée durant la journée que par un tir d’artillerie allemande provenant du nord de la Vezouse.
Pendant la nuit du 18-19 novembre, l’aile gauche de la 553. VGD doit se replier au nord-est de Blamont pour tenter d’arrêter les Franco-Américains sur une ligne Tanconville – Bertrambois – Lafrimbole (orientée sud – est). Mais la 2e DB et la 79th Infantry Division ne lui laisse aucune pause. Tôt le 19, le 314th Infantry Regiment approche de Richeval, tandis que le 315th Infantry investit Tanconville. Pendant ce temps, le GT du Colonel de Langlande nettoie Bertrambois et le GT R atteint Lafrimbolle dans le massif montagneux, non loin de Bertambois. Pour le Lieutenant.General Haislip, c’est le moment de passer à l’exploitation de percée.

Colonel Paul Girot de Langlade

Colonel Paul Girot de Langlade

2 – L’attaque de la 2e DB dans les Vosges

– L’objectif immédiat de Leclerc n’est autre que la ville de Saverne, situé aux confins des Vosges et débouchant sur la plaine d’Alsace. Et bien évidemment, le chemin vers l’application du « Serment » de Koufra. Il faut dire aussi que de Gaulle appuie Leclerc dans sa démarche en incitant Patch et Devers à laisser la 2e DB marcher sur Strasbourg aussitôt que possible, alors qu’initialement, ça n’est pas l’objectif assigné par Patch et Haislip. Le Général français a un plan pour le moins ambitieux ; faire passer ses colonnes blindées par les petites routes vosgiennes, réputées d’accès difficile. Et surtout, avec une formation mécanisée. Mais c’est justement là où les Allemands ne s’attendent pas à voir surgir leurs adversaires. Le Colonel de Langlade avouera plus tard qu’il cachait sa surprise dès que son supérieur lui avait expliqué le plan. Comme pour Baccarat, l’état-major de Leclerc et son 2e Bureau ont amassé une quantité d’informations nécessaires concernant les routes, les conditions de circulation, ainsi que les déploiements et l’état des défenses allemandes.
Leclerc décide de lancer les GT D et en fer de lance, chacun étant divisé en Sous-Groupements. Le plan de marche est le suivant : après avoir traversé le canal Rhin-Marne, le GT D du Colonel Louis Dio doit contourner Sarrebourg par l’ouest et le nord, avant d’attaqur dans Basses-Vosges au nord de la Trouée de Saverne en deux colonnes. Aussitôt cette action accomplie, le GT D doit dévaler vers Saverne dans le flanc allemand depuis le nord et le nord-est.
Au sud  du Canal Rhin-Marne, le GT L, lui aussi scindé en deux colonnes doit pousser rapidement à l’est sur des petites routes forestières menant à la plaine d’Alsace ; puis il doit obliquer vers le nord pour rejoindre le GT D. Le GT de Guillebon (V) reste en réserve, prêt à renforcer les deux autres, tandis que le GT R (Remy), l’unité de reconnaissance divisionnaire renforcée autour du Régiment de Marche des Spahis du Maroc (RMSM) doit appuyer le GT L au sud en sécurisant le flanc droit de la 2e DB. Si le renseignement de Leclerc estime les estimations du Général corrects, son plan doit lui permettre d’éviter les points forts allemands et percer dans les cols vosgiens avant que les Allemands ne puissent le bloquer. Comme à Baccarat, les maîtres mots de Leclerc sont renseignement, surprise, rapidité et manœuvre.

– Le plan plus large de Haislip veut que les Blindés de Leclerc sécurisent tous les débouchés à l’Est des Vosges depuis La Petite-Pierre, à environ 6,5 km du nord de Saverne, à Dabo, à environ 6,5 km au sud de la trouée. Pour aider Leclerc, Haislip veut que la 44th Infantry Division s’empare de Sarrebourg dès que possible, pour se préparer à relever les Français le long de portion nord des objectifs au nord du XVth Corps. De plus, la 79th Infantry Division, déchargée de sa mission sur Sarrebourg, doit se préparer à exploiter la percée français dans la moitié sud du XVth Corps. Aussitôt relevé par les deux divisions américaines, Leclerc doit lancer toute sa division vers Haguenau, un important carrefour routier et ferroviaire dans la Plaine d’Alsace, à environ 14 km au nord de Strasbourg, qui est pourtant l’objectif du patron de la 2e DB. Toutefois, en cas de nécessité, les Français peuvent aussi se replier sur Weyer, à environ 8 km au nord de Sarrebourg, afin de protéger le flanc nord du XVth Corps. Patch et Haislip anticipent ainsi les risques potentiels d’une pénétration en profondeur des colonnes blindées françaises en Alsace. En outre, à la date du 19 novembre, l’aile gauche du XVth Corps se trouve à environ à moins de 10 km de l’aile droite du XIIth Corps de la IIIrd Army et ce, même si le 106th Cavalry Group se charge de faire écran. Mais l’espace entre les troupes de Patton et Haislip menace encore de s’élargir. Une situation similaire apparaît dans le secteur de Baccarat entre le GT R de la 2e DB et l’aile gauche du VIth Corps de Brooks. Toutefois, Patch et Haislip tombent d’accord sur une chose ; le risque de contre-attaque allemande est minimal au vu de la situation des deux divisions du LXIV. Korps de Thumme. Au nord, la 361. VGD (LXXXIX. AK) qui ferme l’aile gauche de la 1. Armee, ne peut absolument pas leur porter secours car elle doit défendre ses propres positions. Et dans le pire des cas, si les Allemands viennent à déclencher une contre-attaque, Haislip peut disposer de la 45th Infantry Division, maintenue en réserve de la VIIth Army. Néanmoins, l’alternative tactique de Weyer met Leclerc face à la possibilité de se retirer à l’est des Vosges en cas de menace.

Commandant Robert Quilichini

Commandant Robert Quilichini

– Pendant l’après-midi du 19 novembre, le GT D se rassemble au sud des positions avancées de la 44th Infantry Division, à la jonction de N 4 et du Canal Rhin-Marne. Avant l’aube du 20, les troupes alliées sécurisent plusieurs ponts sur le canal et à l’heure H, les Sous-Groupements du Colonel Dio s’ébranlent, suivies par des éléments du 324th Infantry Regiment. Français et Américains progressent sur des chemins difficiles mais viennent facilement à bout des quelques unités éparses alignées par le 361. VGD qui n’a aucun soutien en artillerie adéquat. Les Généraux allemands ont bien tenté d’opérer un redéploiement en confiant au LXXXIX. Korps de von Gilsa la défense de Sarrebourg. Sauf que le 20 novembre, le 71st Infantry Regiment de Porter se présente devant Sarrebourg, contraignant von Gilsa d’évacuer son PC de la ville. A la nuit tombée, les GI’s ont sécurisé toute la ville, pendant que le reste de la 44th Infantry Division refoule les quelques renforts envoyés par la 361. VGD.

– De son côté, le GT D continuent sa progression en deux colonnes vers le nord et dans les lignes allemandes. Sur la droite (sud), le Sous-Groupement Quilichini atteint la Sarre à Sarraltroff, moins de 2 kilomètres au nord de Sarrebourg. Simultanément, le Sous-Groupement Rouvillois capture un pont sur l’Oberstinzel, moins de 2 km plus au nord, avant d’expédier des patrouilles à Rauwiller, 2,5 km plus à l’est.
Les incursions françaises forcent alors la 361. VGD à se replier le long d’une nouvelle ligne de défense comprenant les villages de Mittersheil, Rauwiller et Schalbach. Ligne de défense tournée vers le sud, afin de couvrir les lignes de communication du LXXXIX. Korps.
Côté français, Louis Dio obtient de Leclerc que le SG Rouvillois traverse les Vosges par une route plus au nord, afin de profiter au mieux de la faiblesse allemande et ôter toute coordination à la défense alleande dans les Vosges.
Au matin du 21 novembre, le SG Rouvillois enfonce les positions allemandes à Schalbach, puis oblique au nord-est vers Siewiller, à la lisière des Basses-Vosges. Traversant tout le long de l’artère nord-sud de la N 61, les unités de Rouvillois poussent leur effort vers La Petite-Pierre au cœur des Basses-Vosges. Derrière Rouvillois, le 106th Cavalry Group progressent vers le nord, sécurise Bärendorf, Eywiller, Weyer et Drulingen. Ainsi, les Cavalrymen peuvent assurer les arrières du Colonel Dio.
La seconde colonne de Dio placée sur la droite, le Sous-Groupement Quilichini couvrent les huit miles de Sarraltroff à Mittelbronn, le long de la D 36 mais les patrouilles lancées en avant buttent sur une solide défense, avec des obstacles antichars disposés sur la N 4 en direction de Phlasbourg. Sur les arrières de Quilichini, le 324th Infantry du Colonel Anderson franchit la Sarre à Sarraltroff, pendant que le 114th Infantry du Colonel Martin atteint la N 4, moins de 1 km au-delà de Sarrebourg. Au sud de Sarrebourg, des unités de la 79th Infantry Division dépassent le GT L pour bondir sur la N 4. Français et Américains convergent alors rapidement sur Phalsbourg et sur les abords de la Trouée de Saverne.

Le Colonel de Guillebon (à droite) et Leclerc

Le Colonel de Guillebon (à droite) et Leclerc

– Toujours au sud de Sarrebourg, le Sous-Groupement Minjonnet qui forme la colonne nord (gauche) du GT L, quitte Bertrambois le matin du 19 et roule vers le nord sur des mauvaises routes pour atteindre le sud de Niederhoff. La colonne sud, le Sous-Groupement Massu, progresse plus difficilement dans les défenses de la 553. VGD au nord de Lafrimbolle mais les Allemands ne tiennent pas et doivent céder. De plus en plus désorganisée et perdant ses moyens de communication, la 553 VGD essaie d’établir une nouvelle ligne de défense entre Heming (sur le Canal Rhin-Marne), au sud et au sud-est le long de la Sarre Rouge et de la Sarre Blanche jusqu’à Saint-Quirin.

– Le 20 novembre, Leclerc ordonne à ses colonnes mécanisées de poursuivre leur avance. Le SG Minjonnet nettoie Niederhoff puis se réoriente au nord-est pour franchir la Sarre Rouge et forcer le passage à l’est, vers Voyer. Là, les positions de l’Artillerie-Regiment 1553 (553. VGD) sont submergées et les Français capturent 200 prisonniers. Le 314th Infantry Regiment qui assure la sécurité du flanc et des arrières de Minjonnet, combat lui aussi pour traverser la Sarre Rouge, pendant que le 313th Infantry s’élance vers Niederhoff. Plus au sud, le SG Massu passe presque toute la matinée à contourner et neutraliser les dernières éléments de la 553. VGD positionnés le long de la Sarre Blanche à l’est de Saint-Quirin qui tombe à 14h00 le 20 novembre. Massu envoie aussi son élément blindé (1 escadron du 12e Chasseurs d’Afrique) sur Walscheid, à moins de 5 km au nord-est de Saint-Quirin, puis poursuit vers le nord en accrochant la D 114, connue aussi sous le nom de Route Dabo, qui sillonne en hauteur sur 6,5 km vers le sud-est et le Col de Wolfsberg dans un secteur très boisé.
Seulement, les prisonniers commencent à poser problème, particulièrement pour le GT de Langlade. Pour y remédier, l’état-major ordonne à Ira T. Wyche de détacher 2 Compagnies d’Infanterie de sa 79th Infantry Division pour prendre en charge les allemands qui se rendent.


3 – La prise de Saverne

– Dans le même temps, Leclerc décide d’engager le GT V du Colonel de Guillebon  au vu du durcissement de l’opposition allemande dans le secteur du GT L. Son principal effort, s’effectue alors pour dégager la Route Dabo, tout en prenant le SG Massu sous son commandement. Leclerc ordonne à Minjonnet de continuer vers le nord-est pour s’assurer du contrôle entre Voyer et Arzviller mais il est doublé par le CC V qu’il doit suivre dans le nettoyage des montagnes, en dépit d’une forte opposition ennemie. Quant a CCR du Lieutenant-Colonel Remy, maintenu en force de blocage sur le flanc du XVth Corps, Leclerc décide de le regrouper à Walscheid afin de sécuriser la Route Dabo derrière le CC V.

– Malgré une pluie torrentielle, le SG Massu bouscule des petits groupes d’Allemands et s’avance au sud-est sur la Route Dabo. Au soir du 20 novembre, vers 20h00, les éléments de tête de Massu atteignent Dabo, à proximité du Col de Wolfsberg. Mais il doit s’arrêter pour attendre le GT V. Celui-ci arrive depuis Cirey-s/-Vesouze sur le coup de 02h00 le 21 novembre.
Même si la Route Dabo pouvait facilement être bloquée, la 553. VGD n’en a plus les moyens. Sa gauche est complètement encerclée et cherche son salut dans la fuite. Le Generalmajor Hans Bruhn, commandant de la division et se trouvant lui aussi dans la zone encerclée, regroupe environ 1 800 hommes, quelques pièces d’artillerie et tous les véhicules disponibles dans un secteur au nord de Voyer. Profitant d’un temps mauvais, le groupement de Bruhn se lance vers le Canal Rhin-Marne et réussit à forcer les postes avancées du 314th Infantry Regiment ( ?) durant la nuit, pour atteindre Arzviller à l’aube du 21. Une autre force de 300 hommes de la 553. VGD réussissent à se glisser entre les positions de la 2e DB pour se regrouper à l’est. Réunissant ces 2 100 hommes en une unité plus compacte, avant de ramasser les autres rescapés, Hans Bruhn comence à organiser les défenses de la trouée de Saverne, avec le concours – inattendu – d’un bataillon d’élèves officiers de Bitche lourdement armé.

Source : http://www.rhin-et-danube.fr

Source : http://www.rhin-et-danube.fr

– Conscient que sa position est la priorité de l’offensive franco-américaine, Bruhn fait en sorte de constituer une défense redoutable pour protéger Saverne. Il dispose ainsi des troupes en contre-bas de la N 4, à travers la gorge du Col Mais néglige de renforcer plusieurs positions le long des routes montagnardes au nord et au sud de Saverne. Routes qui n’ont sûrement pas échappées à Leclerc. Et il est trop tard pour Bruhn de remédier à la situation. Pire, la 361. VGD ne peut absolument pas lui venir en secours, ni même la 708. VGD qui vient d’être malmené par la 100th Infantry Division à Raon-l’Etape. En fait, entre Arzviller et Bertambois – nouvelle limite nord de la 19. Armee –, s’est ouverte une brèche d’environ 8,8 km sans aucune défense organisée.

– Le 21 novembre à l’aube, le SG Massu reprend son avance, suivi par le GT V et atteint le Col de Wolfsberg en devant mettre fin à une résistance acharnée. Deux heures plus tard, ses éléments de tête, fonçant autant que possible vers les pentes orientales des Vosges, réussissent à déboucher sur la Plaine d’Alsace. Immédiatement, Massu oblique vers le nord, en vue de Saverne, tandis que le GT V fonce à l’est en profitant du terrain plus favorable aux véhicules blindés.
Simultanément, le SG Minjonnet doit passer toute la journée du 21 à combattre les derniers éléments de la 553. VGD qui tiennent les abords sud d’Arzviller, avant de recevoir le concours de soldats de la 79th Infantry Division. Les Allemands finissent alors par se replier sur Saverne.

– Le 22 novembre, la pénétration de la 2e DB dans les Vosges est définitivement achevée. Au nord, le SG Rouvillois perce dans les Basses-Vosges à Wieterswiler, environ 3,3 km à l’est de La Petite-Pierre. Et après avoir submergé les quelques troupes allemandes disséminées, les hommes de Rouvillois foncent sur 6 km dans des champs ouverts jusqu’à Monswiller, à moins de 1 km au nord de Saverne, pour faire leur jonction avec ceux de Massu.

Ce dernier lance alors ses hommes dans la ville de Saverne et après, quelques combats, capturent 800 soldats Allemands, dont Hans Bruhn. En revanche, von Gilsa qui avait pu établir un temps son PC à Saverne, réussit à s’enfuir. Rendu furieux par ces échecs défensifs, Hermann Balck décide de remplacer von Gilsa par le Generalleutnant Gustav Höhne à la tête du LXXXIX. Armee-Korps. Mais lorsque Höhne vient prendre son commandement, von Gilsa est déjà parti et il ne peut se rendre compte de la situation, en raison de l’absence de presque de tout l’Etat-Major. Apprenant ensuite que Bruhn venait d’être capturé, Höhne ramasse ce qu’il peut de ce qui reste de la 553. VGD et concentre le tout sous son autorité dans la nuit du 22-23 novembre.

– Tandis que le GT L (avec les SG Massu et Minjonnet réunis) et le SG Rouvillois nettoient les abords des Saverne durant la journée du 22, le CC V sécurisent plusieurs villes et villages d’Alsace au sud, rencontrant une faible résistance allemande. Plus tard dans l’après-midi, le SG Mijonnet roule vers le nord-ouest sur la N 4 depuis Saverne vers Phalsbourg et tourne l’ensemble des défenses allemandes dont la défense porte vers l’ouest. Dans le même temps, le SG Quilichini, qui opère au nord du secteur Sarrebourg – Phalsbourg à l’ouest de Vosges, franchit le massif montagneux à son tour pour rejoindre le reste du GT D au nord de la route de la Petite-Pierre. A la fin de l’après-midi, il reste juste aux Français à sécuriser la tête de pont que Haislip souhaite voir se constituer en ouvrant le reste de la N 4 de Phalsbourg à Saverne et achever le nettoyage de la gorge du Col de Saverne.

Source :
CLARKE Jeffrey : Riviera to the Rhine, http://www.ibiblio.org/

[Suite]

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26 décembre 2014

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12 août 2014

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1 avril 2014
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Histoire & Culture

Anne de Beaujeu

by adminfhesp 25 mars 2014

Fille de Louis XI et de Charlotte de Savoie, Anne de Beaujeu assura énergiquement la régence de son jeune frère Charles VIII dès l’année 1483.

anne de beaujeu
Née en 1460 à Genappes, elle épouse en 1474
Pierre de Bourbon Seigneur de Beaujeu
, frère du Duc de Bourbon. Les deux époux ont vingt-deux ans d’écart !

Avant de décéder le 30 août 1483, Louis XI décide de confier la Régence du Royaume à sa fille aînée Anne, qu’il qualifie de « femme la moins folle de France ».
Anne de Beaujeu doit très vite composer avec les Grands du Royaume qui veulent revenir à un gouvernement moins centralisateur, notamment ses deux beaux-frères Jean II de Bourbon et Louis d’Orléans, ainsi que le Duc d’Alençon et François de Longueville Comte de Dunois.

Si elle fait des concessions aux Princes, la réunion des États Généraux de Tours de 1484 (au cours desquels l’expression de Tiers Estat est utilisée) est pour Anne l’occasion d’affirmer son rôle de Régente et d’enregistrer le testament de son père. Grâce à l’appui du Sénéchal de Bourgogne Philippe Pot, Anne de Beaujeu réussit à écarter Louis d’Orléans qui lui déniait son droit à gouverner au profit des Princes.

Les tensions se font alors vives entre la Régente et Louis d’Orléans. Celui-ci se rallie à la noblesse bretonne du Duc François II, qui se révolte contre la Couronne lors de la « Guerre folle ». Sauf que bien menée par Louis III La Trémoille, l’Armée Royale vainc les rebelles à Saint-Aubin-du-Cormier
Dans la foulée, la Régente doit faire face – avec succès – à une autre révolte de Féodaux dans le Sud-Ouest du Royaume.

Après la Guerre Folle, Anne de Beaujeu négocie le mariage de son frère avec Anne de Bretagne, fille du Duc François II. Or, en 1489, Charles VIII écarte sa sœur aînée du Gouvernement du Royaume et se réconcilie avec Louis d’Orléans.

Anne de Beaujeu se retire alors dans les possessions de son époux (domaines de Bourbon) qu’elle s’efforcera paradoxalement de maintenir au-dehors de l’escarcelle des Valois-Orléans et Valois-Angoulême.
Elle s’éteint le 14 novembre 1522.

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Anne de Bretagne, Duchesse et Reine de France

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Encore aujourd’hui, Anne de Bretagne reste l’un des personnages historiques les plus populaires chez les Bretons, sans doute pour avoir réussi à avoir conserver les coutumes et particularités du vieux duché en usant de sa place de Reine de France. – Anne voit le jour le 25 janvier 1477 au…

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7 avril 1498 : Mort de Charles VIII à Amboise

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Charles VIII fait partie de ces Rois de France dont on préfère retenir la mort que le règne. Pourtant, aussi court fut-il, son règne a été marqué par des victoires militaires lors de la Première Guerre d’Italie. – Fils de Louis XI et de Charlotte de Savoie, il n’a que…

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25 mars 2014
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Histoire & Culture

Vins de Bourgogne, Côte Chalonnaise – 1 : Givry

by adminfhesp 23 mars 2014

Partant du sud de Beaune et formant un crochet sud de Chalon-sur-Saône, la Côte Chalonnaise regroupe cinq appellations : Givry, Mercurey, Rully, Bouzeron et Montagny. Pour les vins rouges, le cépage Pinot Noir est roi, tandis que les blancs se partagent entre le Chardonnay majoritaire et une part moindre d’Alligoté.
vue de Givry
S’ils n’ont pas la renommée de leurs cousins des Côtes de Nuits et de Beaune, les Chalonnais n’en produisent pas moins des vins fort honorables et variés.

En voici un exposé.– GIVRY

Situé juste à l’ouest de Chalon-sur-Saône et adossé à une colline plantée de vignes, le bourg de Givry produit un vin rouge réputé et un blanc agréable. Sa production remonte à l’époque médiévale puisque le vignoble de Givry était propriété des moines cisterciens.
Son vignoble (261 hectares) se développe sur des sols bruns calcaires, calciques ou parfois marno-calcaires.

Les vins rouges, dont la capacité de garde varie de cinq à huit ans, offrent plusieurs Premiers Crus : Les Bois Chevaux, Cellier aux Moines, Clos Charlé, Clos de la Barraude, Clos du Cras Long, Clos du Vernoy, Clos Jus, Clos Marceaux, Clos Marole, Clos Saint-Paul, Clos Saint-Pierre, Clos Salomon, Les Grands Prétans, Les Grandes Vignes, Petit Parole et Servoisine.

Joblot_Givry_Servoisine

 

* LES ROUGES

En bouche, le Givry rouge offre une robe brillante, avec des nuances carmins et pourpres, ainsi que des reflets violacés. Leur nez révèle des arômes de violette, de fraise, de mûre, de réglisse, parfois des épices (clou de girofle), ainsi que des notes animales. En bouche, le Givry rouge se montre tannique dans ses jeunes années, avant de s’affiner et s’assouplir. L’idéal est de l’ouvrir après trois ans de garde.

Beau vin rouge, on le déguste sur de la charcuterie bourguignonne (jambon persillé ou à la lie de vin), des œufs en meurette, du canard aux cerises, de la darne de thon rouge, de la darne de saumon grillée, des paupiettes de bœuf, du carré d’agneau rôti, une entrecôte grillée, de la galantine de lapin, ainsi que sur des fromages de Bourgogne (Époisses et Brillat-Savarin)

** LES BLANCS

La robe du Givry blanc se montre limpide durant sa jeunesse avant d’évoluer vers un jaune plus soutenu durant les années de garde. Son nez, agréable, révèle des notes miellées, citronnées et florales (fleur blanche : tilleul, lys), ainsi que de la noisette.
En bouche, il se montre équilibré entre l’acidité et le moelleux. Solide, il tient bien en bouche.

D’une capacité de garde allant de trois à six ans, il est à déguster sur des moules à la crème, de la bisque de homard, du brochet au beurre blanc, des la blanquette de veau, des côtes de veau à la crème, une escalope de veau à la crème ou à la milanaise, du lapin à la moutarde et sur des fromages comme du Cantal.

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Vins de Bourgogne, Côte Chalonnaise - 2 : Rully et Bouzeron

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* RULLY Appellation reconnue depuis 1939, le vignoble de Rully est situé au nord de Chalon-sur-Saône, sur la commune de Chagny entre Bouzeron au nord et Mercurey au sud. Les vignes couvrent 347 hectares sur des coteaux dont l’altitude varie de 230 à 300 mètres. Les climats situés en hauteur sont plutôt…

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Vins de Bourgogne, Côte Chalonnaise - 3 : Mercurey et Montagny

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* MERCUREY Situé à environ douze kilomètres au sud de Chagny, le vignoble de Mercurey (appellation reconnue en 1936) est le plus étendu de la Cote de Nuit (644 hectares en tout) et s’étale sur des coteaux. Les meilleurs vins étant produits à un altitude de 260 m. Les vignes…

29 avril 2014

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Vins pour Noël : Côtes de Beaune rouges (sélection)

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1 –  POMMARD Voici l’un des joyeux de la Côte de Beaune. Pommard se situe juste au sud de Beaune, là où la Cote s’oriente vers le sud-est. Les appellations Pommard et Pommard Premier Cru sont reconnues depuis 1936. – Le vignoble de Pommard, dont l’existence remonte à l’Epoque Médiévale, s’étend sur…

24 décembre 2014

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23 mars 2014
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Histoire & Culture

Consécration de la France à la Sainte Vierge par Louis XIII

by adminfhesp 22 mars 2014

A l’approche de la fête chrétienne de l’ Assomption ( montée au Ciel de Marie, la mère du Christ), France-Histoire Espérance publie en intégralité la déclaration officielle du roi Louis XIII qui consacra la France à la sainte Vierge le 10 février 1638.

« Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté que d’accidents qui nous menaçaient. Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice ; la rébellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’Etat, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques. Si nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend. Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois

personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de  » nous consacrer à la grandeur de Dieu  » par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables, et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre (1).

Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la Grande Messe qui se dira en son église cathédrale, et qu’après les Vêpres dudit jour il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu’à ladite cérémonie les cours de parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d’autant qu’il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d’admonester tous nos peuples d’avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse longuement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.

Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l’an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième.

Louis. »

(1) : Louis XIII mourut sans avoir pu mettre la main au monument qu’il avait projeté ; mais Louis XIV se chargea d’acquitter la dette de son père. La décoration du chœur de Notre-Dame, entreprise par ce prince, ne fut terminée qu’en 1714. Marie est représentée assise au pied de la croix, tenant le Christ mort sur ses genoux ; à droite Louis XIII, et à gauche Louis XIV, qui avait voulu se réunir à son père dans cet acte solennel, offrent leur couronne à la Vierge. A la suite de la révolution de 1830, les statues des deux rois, œuvre de Nicolas Coustou, de Guillaume, son frère, et de Coysevox, furent déposées, par mesure de précaution, dans les musées de l’Etat ; elles ont repris depuis leur place, dans le chœur de Notre-Dame.

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Notre Dame de l'Assomption

Notre Dame de l’Assomption « Patronne de toute la France », Pie XI (1922)

A l’occasion de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie (15 août), nous vous proposons de relire la déclaration officielle du pape Pie XI consacrant la France à la Mère du Sauveur (1922). Une bonne occasion de revenir sur l’histoire du culte marial dans notre pays… « La Vierge Marie Mère de Dieu, sous…

16 août 2015

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« Les racines de l’espérance »

Nous rééditons cet article qui nous semble être une bonne contribution à la neuvaine pour la France à laquelle France-Histoire-Espérance s’associe pleinement. « Apprenez, mon fils, que le royaume de France est prédestiné par Dieu à la défense de l’Eglise romaine qui est la seule véritable Eglise du Christ » C’est…

15 novembre 2014

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« France-Histoire-Espérance » fête son premier anniversaire…

Merci à tous ceux qui ont contribué à ce modeste site internet depuis sa création le 13 janvier 2012, en particulier à mon cher ami « Eudes Turanel » (rédacteur en chef) dont les articles sont toujours très appréciés, notamment en ce qui concerne ses domaines de prédilection que sont l’histoire militaire,…

26 janvier 2013

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22 mars 2014
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Histoire & Culture

24 juin 1940 : Fin de la bataille des Alpes, succès français de 1940 – 1/2

by adminfhesp 21 mars 2014

A la mi-juin 1940, après avoir percé sur la Somme, les forces du IIIe Reich se lancent vers la Vallée du Rhône en vue de s’emparer de Lyon et atteindre les côtes de la Méditerranée. Ils ont déjà atteint la frontière suisse, se sont emparés de Dijon et le XVI. Panzer-Korps d’Erich Höppner descend la RN 6.

En face, le Général René Olry (photo ci-dessous) est bien décidé à ne pas laisser la Vallée du Rhône tomber aux mains de l’ennemi. Il rassemble tout ce qu’il a sous la main et sans dégarnir la frontière italienne : une division coloniale servant de force des réserves, des unités d’appui et de logistique transformés soudainement en unités de combats, ainsi que quelques éléments d’artilleries terrestre et antiaérienne. Olry établit donc trois positions défensives : la première s’établit de Bellegarde à Lyon avec des avant-postes défensifs au nord de la Capitale des Gaules. La seconde doit défendre Grenoble en s’arc-boutant sur versant ouest de la Chartreuse, la chaîne de l’Epine et le Mont du Chat. Enfin, la troisième s’articule autour de Voreppe (au nord de Grenoble), le long de l’Isère et le dos au Massif du Vercors.

Le 18 juin, Lyon est déclarée « ville ouverte » par le Maréchal Pétain (sur la demande du maire Edouard Herriot et du préfet Emile Bollaert) mais le 19 juin, les Africains du 25e Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Colonel Bouriand et le 405e Régiment d’Artillerie Anti-aérienne s’en prennent aux avant-gardes de la 3. Panzer-Division (Generalmajor Horst Stumpf) dans le secteur du village de Chasselay, le long de la Saône. Les Français résistent jusqu’au soir mais voient leurs positions débordées par les Allemands. Ils doivent alors abandonner le terrain en laissant cinquante prisonniers. Ceux-ci commettront plusieurs massacres de soldats d’Afrique. Les soldats allemands entrent dans Lyon le lendemain. Pendant ce temps, le Général Georges Cartier (photo ci-dessous) fait sauter les ponts enjambant l’Isère, laissant intact celui de Culoz (permettant de traverser le Rhône) défendu par des fantassins et des artilleurs et expédie des renforts sur le Lac du Bourget.

Le 22 juin, la 13. Motorisiert-Infanterie-Division (Generalleutnant Friedrich-Wilhelm von Rothkirch und Panthen) se présente devant le pont de Culoz mais est immédiatement prise sous le feu français. Le même jour, l’assaut de la 3. PzDiv sur Voreppe est repoussé par le Général Georges Marchand par des fantassins, des marins, des artilleurs de DCA et les canons lourds du 2/104e Régiment d’Artillerie automobile (Capitaine Charles-Azaïs de Vergeron).  La 3. PzDiv relance son assaut sur Voreppe mais sans plus de succès. Le 23, les Allemands passent par le col de la Placette et aux Echelles. La 13.MID longe le Lac du Bourget par l’est et l’ouest, rentre dans Aix-les-Bains mais se fait stopper à Saint-Pierre-de-Curtille. Le lendemain, la 13.MID tente progresser sur le long des rives occidentales du Lac du Bourget, s’empare de Viviers mais reçoit de plein fouet une contre-attaque du 93e BCA qui reprend la ville. Les autres éléments allemands sont bloqués aux abords de Yenne par une habile défense française. Cartier a fait installer des canons à longue portée dans la cluse de l’Isère. Ceux-ci neutralisent deux colonnes blindées de la 3.PzD. et Stumpf décide de ne pas insister.

[Suite]

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24 juin 1940 : Fin de la bataille des Alpes, succès français de 1940 – 2/2

24 juin 1940 : Fin de la bataille des Alpes, succès français de 1940 – 2/2

Nous avons vu les combats menés par les Français face aux unités mécanisées allemandes, passons maintenant aux combats menés face aux Italiens. Au début de juin 1940, Benito Mussolini déclare la guerre à la France pour s’emparer notamment de la Tunisie, de la Savoie, de la Corse et de Nice.…

24 juin 2016

Dans « Histoire militaire française »

17 octobre 1982 : Mort du Général Antoine Béthouart

17 octobre 1982 : Mort du Général Antoine Béthouart

Né en 1889 à Dole dans le Jura, fils d’un commissaire aux hypothèques, Antoine Béthouart entre à l’Ecole de Saint-Cyr en 1909. Il a notamment comme camarades de promotion un certain Charles de Gaulle et Alphonse Juin. – Sorti de Saint-Cyr en 1912 au sein de la Promotion « du Fez », il…

17 octobre 2016

Dans « Histoire militaire française »

Le Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique

Le Bataillon d’Infanterie de Marine et du Pacifique

Unités qui ont fini par donner naissance au 1er Bataillon d’Infanterie de Marine du Pacifique de la 1re DFL, les 1er BIM et Bataillon du Pacifique ont fait partie des toutes premières unités constituées à combattre sous l’insigne de la Croix de Lorraine en 1940. Unitéss distinguée, ils ont participé à…

4 août 2014

Dans « Non classé »

21 mars 2014
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Histoire & Culture

Vins de Loire 9 – Menetou-Salon

by adminfhesp 21 mars 2014

Tout comme la Province du Berry, le Menetou-Salon peut se targuer d’avoir une belle histoire médiévale car Jacques Cœur, le Grand Argentier de Charles VII en demandait à sa table.

Situé à cheval sur le Pays-Fort-Sancerrois et la Champagne berrichonne, le vignoble de Mentou-Salon se développe à partir du Sauvignon et – cas assez exceptionnel pour les rouges –du Pinot Noir, sur des sols marneux et calcaires kimméridgiens. La nature de ces sols lui confère tout son caractère fruité.

A l’œil, le Menetou-Salon blanc délivre un jaune pâle brillant, tandis que son nez délivre des arômes mêlant joliment le pamplemousse, le citron, la fougère, la verveine, la menthe et l’acacia. Et plusieurs de ces notes se retrouvent en bouche avec du coing, de l’orange, du miel et des épices, ce qui en fait ainsi un vin très fruité et fort agréable. D’autres viticulteurs peuvent donner aux blancs de Sauvignon des notes plus empyreumatiques. On peut les déguster jeunes ou bien après deux-trois ans de garde.

Enfin, on les déguste volontiers avec des asperges en sauce, du poisson en sauce crémée ou aromatisé, ainsi qu’avec du veau à la vénitienne et des fromages de chèvre du Berry et du Sancerrois (Crotin de Chavignol, Sancerre).

Issus du Pinot Noir donc, les vins rouges de Menetou-Salon « concurrencent » honorablement, certains vins de Bourgogne depuis ces dernières années. Ils offrent ainsi à l’œil, une jolie robe rubis, des arômes de cerise et de venaison, ainsi qu’une bouche souple et structurée. On les déguste de préférence, dans des dînes entre amis, avec de la volaille et de la viande rouge. Et on peut les garder jusqu’à cinq ans pour leur donner davantage d’amplitude.

Recommandation de la rédaction : Domaine Pellé, Vigneron Independant

Source : Dictionnaire des vins de France, Hachette, 2010

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Vins de Loire - Reuilly

Vins de Loire – Reuilly

Situé à une trentaine de kilomètres au sud de Vierzon (Cher), le vignoble berrichon de Reuilly s’étend sur quelques kilomètres carrés (187 ha) et se trouve être scindé par un plateau à dominante agricole. Les parcelles de vigne sont donc réparties entre les coteaux de l’Arnon et de La Théols…

22 février 2013

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Vins pour Noël : les Seigneurs de la Côte de Nuits (1)

Vins pour Noël : les Seigneurs de la Côte de Nuits (1)

Chers lecteurs, je vous avais consacré un article passant en revue les vins de Bourgogne. Toutefois, je souhaiterai vous faire partager davantage sur ce sujet en y consacrant une chronique de plusieurs volets sur les « Seigneurs » des vignobles du vieux duché. Les grands vins rouges décrits ici sont tous issus…

10 décembre 2015

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Vins du Massif Central (1) : Saint-Pourçain, Côtes d’Auvergne

Vins du Massif Central (1) : Saint-Pourçain, Côtes d’Auvergne

– SAINT-POURCAIN On l’a oublié aujourd’hui mais le vin de Saint-Pourçain (Bourbonnais) était réputé à l’époque médiévale. Philippe Auguste, Saint Louis, Philippe le Bel et Charles V en dégustaient, sûrement avec intérêt (Jean de Joinville, ami, compagnon d’armes et biographe du Saint Roi ne le précise pas…). Au XIIIe siècle,…

23 novembre 2012

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21 mars 2014
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Histoire & Culture

Chroniques de la Bataille de Normandie – 34/ La Poche de Falaise (première partie)

by adminfhesp 17 mars 2014

Avec l’échec de la contre-attaque de Mortain et la prise de Falaise, les forces allemandes du Heeres-Gruppe B se retrouvent très vite pris entre un marteau et une enclume à l’est du cours de la Vire. L’attaque complètement manquée sur Mortain n’a fait que retarder l’avance américaine. Or, en se penchant sur les cartes du front de Normandie, les commandants alliés voient-là l’opportunité d’encercler l’ensemble des forces allemandes combattant en Normandie (dont 9 Division de Panzer rappelons-le).

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1 – ENJEUX DES OPÉRATIONS 

A – PANS ALLIES : TENTATIVE D’ UNE « KESSELSSCHLACHT »* EN NORMANDIE 

– Le 8 août, le General Omar N. Bradley reçoit le General Dwight D. Eisenhower à son QG et lui explique que von Kluge a rendu un grand service aux forces alliées en lançant sa contre-attaque de Mortain car il a affaibli ses forces mécanisées, contribuant donc à faciliter la possibilité d’un encerclement. Bradley appelle alors le Fieldmarshall Bernard Montgomery et lui indique qu’il est possible d’encercler l’ensemble des forces allemandes dans une poche à l’ouest de Falaise et d’Argentan. Bradley propose même à Montgomery de changer radicalement l’axe de progression d’une partie de son XIIth Army Group en tournant de 90° vers Flers et Argentan au lieu de le le lancer directement vers la Seine. Bradley prévoit de forcer l’axe Domfront – Carrouges – Sées afin de former la première pince de la tenaille, pendant que les Anglo-Canadiens de Montgomery formeront la seconde en exerçant une forte pression sur l’axe Tichebray – Falaise.

– Bradley ordonne alors à George S. Patton de lancer au plus vite sa IIIrd Army sur l’axe Alençon – Sées afin de s’emparer de la ligne Sées – Carrouges qui permettra d’opérer un coup de faux sur les arrières ennemies par une attaque à l’est d’Argentan. Cela impose donc à Patton de faire bifurquer son XVth US Corps (Wade H. Haislip) de 90° en direction d’Argentan. Pour renforcer la capacité motorisée de Patton, Bradley lui octroie le renfort d’une division blindée et de celui de la 35th Infantry Division de Paul W. Baade.

– De son côté, Courtney H. Hodges, patron de la Ist US Army ordonne à ses trois Corps de lancer une attaque générale vers l’est, en pivotant à partir de l’axe Mortain – Mayenne pour réduire le saillant allemand formé entre Mortain, Vire et Ger. Le VIIth de Collins doit attaquer à partir de Mortain, le XIXth de Corlett reçoit la mission d’attaquer vers le sud en marchant sur Sourdeval et Ger. Enfin, le Vth Corps de Gerow doit servir d’enclume en frappant les forces allemandes sur la ligne Vire – Tinchebray.

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– Du côté Anglo-canadien, Montgomery estime que le gros des forces allemandes se trouve à l’ouest d’une ligne Falaise – Argentan – Alençon. Il propose alors à Bradley que le IInd Canadian Army Corps de G. Simonds se charge de dégager le secteur de Falaise (ce qui sera fait peu après la mi-août comme nous l’avons vu), pendant que le XVth US Corps attaque vers Alençon afin de couper les lignes du ravitaillement allemand.

– Montgomery espère masser le maximum de forces ennemies dans la défense d’Alençon afin de laisser le temps aux Canadiens d’atteindre Argentan. Sur le flanc droit de Simonds, la IInd Army de Miles Dempsey, avec les XXXth et XIIth Corps doit exercer une poussée vers Falaise à partir de l’axe Vire – Condé-sur-Noireau – Aunay-sur-Odon. En parallèle, le Ist Corps de J. Crocker (Ist Canadian Army) doit lancer un assaut entre la Côte est du Calvados et Caen, en direction de Deauville et Lisieux afin de retenir les forces allemandes présentes dans ce secteur (nous y reviendrons dans la dernière partie de la chronique).

– Seulement, jamais à cours de vitriol pour critiquer les options tactiques de Montgomery, Anthony Beevor explique dans Histoire du Débarquement et de la Bataille de Normandie que le chef britannique a alloué à Crocker la 7th Armoured Division qui aurait été bien plus utile dans la poussée vers Argentan. Mais ce choix de cantonner « Desert’s Rats » dans un rôle « secondaire » pourrait faire suite aux critiques acerbes dont ils ont été gratifiés par des généraux supérieurs britanniques, Dempsey en tête.

– Montgomery s’attend qu’une telle opération bien exécutée aboutisse à l’encerclement des forces allemandes mais il ne s’attend pas à ce que le commandement ennemi envisage – depuis le début – l’option d’une retraite stratégique  qui reste sa seule alternative.

falaise-pocket-1944

B– DERNIÈRES TENTATIVES ALLEMANDES POUR DESSERRER L’ ÉTAU QUI SE RESSERRE

– Après l’échec patenté de l’Opération « Lüttich », Hitler décide de relancer une nouvelle contre-attaque avec le XLVII. Panzer-Korps de von Funck sur Domfront alors que l’unité a déjà l’échec de Mortain dans les jambes. Pour cela, von Kluge transfère le Corps blindé de von Funck à la 5. Panzer-Armee d’Eberbach qui est renommé Panzer-Gruppe « Eberbarch », ce qui signifie clairement que ses effectifs ont été réduits au cours des combats. Du coup, le Panzer-Gruppe « Eberbach » passe sous le commandement du I. SS-Panzer-Korps de Dietrich.

Seulement, un tel projet est quasiment impossible à réaliser étant donné que les unités d’Eberbach sont occupées avec les Canadiens et les Polonais au nord (« Totalize ») mais surtout, car deux Corps de la IIIrd Army de Patton tournent l’ensemble des forces allemandes par le sud.

– Von Kluge et Eberbach peuvent juste déjà ordonner à la 9. Panzer-Division arrivée à Alençon le 6 août (excepté ses Panther du II/Panzer-Regiment 33 « Prinz Eugen ») après être remontée de Provence, de se poster face au saillant Mortain – Domfront pour empêcher la Ist US Army d’y déboucher.
Profitant de l’accalmie sur le front nord dûe à la fin de l’Opération « Totalize », Heinrich Eberbach ordonne au XLVII. Panzer-Korps de tenter d’arrêter la progression du XVth US Corps de Wade H. Haislip qui progresse depuis la Mayenne vers Alençon sur un axe sud-ouest – nord-ouest. C’est la 9. Panzer-Division qui s’en charge par l’action de l’Oberst Max Sperling, Kommandeur du Panzergrenadier-Regiment 11 et qui rassemble ses fantassins mécanisés, des éléments antichars du Panzerjäger-Abteilung 50, plusieurs Panzer IV du I/Panzer-Regiment 33, ainsi que des éléments de la 116. PzD. Du 9 au 12 août, les éléments rassemblés par Sperling réussissent à ralentir l’avance du XVth US Corps. Mais c’est sans compter sur Patton, bien décidé à s’emparer d’Alençon.

* Ou Bataille d’anneau : Il s’agit tout simplement d’une bataille d’encerclement visant à encercler un ensemble d’unités ennemies dans un temps restreint et deux manœuvres conjointes, souvent en tenaille.

[Suite]

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Chroniques de la Bataille de Normandie - 33/ Mortain (Seconde partie)

Chroniques de la Bataille de Normandie – 33/ Mortain (Seconde partie)

3 – PANZER, VORWÄRTS ! – Lorsqu’elle démarre, l’opération Lüttich est déjà vouée à l’échec. D’une part, en raison de la pression exercée par Hitler et l’OKW, « Hans le Sage » a bâclé ses préparatifs et précipité son attaque. D’autre part, les Alliés ont connaissance des plans allemands grâce au système ULTRA,…

11 août 2014

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Chroniques de la Bataille de Normandie - 32/ Mortain (Première partie)

Chroniques de la Bataille de Normandie – 32/ Mortain (Première partie)

Avec la réussite de Cobra et de la Percée d’Avranches, les forces allemandes du Heeres-Gruppe B de Hans Günther von Kluge voient tout leur flanc gauche (sud) débordé par la IIIrd US Army de Patton qui chevauche littéralement vers la Seine, tout en subissant la pression de l’aile gauche (est)…

10 août 2014

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Soixante-dix ans de la campagne de Lorraine – Septième partie

Soixante-dix ans de la campagne de Lorraine – Septième partie

3 – FLANC SUD : L’AVANCE DU XVth ARMY CORPS – Le 5 septembre, le XVth US Army Corps du Lieutenant.General Wade H. Haislip avait atteint Commercy et la Meuse. Après avoir été rattachée à la Ist Army de Hodges pour les opérations de franchissement de la Seine, cette unité est…

19 octobre 2014

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17 mars 2014
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Histoire & Culture

Dorgelès : « Je songe à vos milliers de croix de bois… »

by adminfhesp 16 mars 2014

Voici la dernière page d’anthologie du célèbre roman de Roland Dorgelès (1885-1973) , Les Croix de bois, paru en 1919. L’encre de l’ancien soldat répond, ici, au sang versé par ses « frères d’armes » . Hommage émouvant, mais aussi, expression d’une crainte: celle de l’oubli du sacrifice de ces héros qui hantent à jamais notre histoire…

« Je songe à vos milliers de croix de bois, alignées tout le long des grandes
routes poudreuses, où elles semblent guetter la relève des vivants, qui ne viendra jamais faire lever les morts. Croix de 1914, ornées de drapeaux d’enfants qui ressembliez à des escadres en fête, croix coiffées de képis, croix casquées, croix des forêts d’Argonne qu’on couronnait de feuilles vertes, croix d’Artois, dont la rigide armée suivait la nôtre, progressant avec nous de tranchée en tranchée, croix que l’Aisne grossie entraînait loin du canon, et vous, croix fraternelles de l’arrière, qui vous donniez, cachées dans le taillis, des airs verdoyants de charmille, pour rassurer ceux qui partaient. Combien sont encore debout, des croix que j’ai plantées ?

Mes morts, mes pauvres morts, c’est maintenant que vous allez souffrir, sans croix pour vous garder, sans cœurs où vous blottir. Je crois vous voir rôder, avec des gestes qui tâtonnent, et chercher dans la nuit éternelle tous ces vivants ingrats qui déjà vous oublient.

Certains soirs comme celui-ci, quand, las d’avoir écrit, je laisse tomber ma tête dans mes deux mains, je vous sens tous présents, mes camarades. Vous vous êtes tous levés de vos tombes précaires, vous m’entourez, et, dans une étrange confusion, je ne distingue plus ceux que j’ai connus là-bas de ceux que j’ai créés pour en faire les humbles héros d’un livre. Ceux-ci ont pris les souffrances des autres, comme pour les soulager, ils ont pris leur visage, leurs voix, et ils se ressemblent si bien, avec leurs douleurs mêlées, que mes souvenirs s’égarent et que parfois, je cherche dans mon cœur désolé, à reconnaître un camarade disparu, qu’une ombre toute semblable m’a caché.

Vous étiez si jeunes, si confiants, si forts, mes camarades : oh ! non, vous n’auriez pas dû mourir… Une telle joie était en vous qu’elle dominait les pires épreuves. Dans la boue des relèves, sous l’écrasant labeur des corvées, devant la mort même, je vous ai entendu rire : jamais pleurer. Était-ce votre âme, mes pauvres gars, que cette blague divine qui vous faisait plus forts ?

Pour raconter votre longue misère, j’ai voulu rire aussi, rire de votre rire. Tout seul, dans un rêve taciturne, j’ai remis sac au dos, et, sans compagnon de route, j’ai suivi en songe votre régiment de fantômes. Reconnaîtrez-vous nos villages, nos tranchées, les boyaux que nous avons creusés, les croix que nous avons plantées ? Reconnaîtrez-vous votre joie, mes camarades ?

C’était le bon temps… Oui, malgré tout, c’était le bon temps, puisqu’il vous voyait vivants… On a bien ri, au repos, entre deux marches accablantes, on a bien ri pour un peu de paille trouvée, une soupe chaude, on a bien ri pour un gourbi solide, on a bien ri pour une nuit de répit, une blague lancée, un brin de chanson… Un copain de moins, c’était vite oublié, et l’on riait quand même ; mais leur souvenir, avec le temps, s’est creusé plus profond, comme un acide qui mord…

Et maintenant, arrivé à la dernière étape, il me vient un remords d’avoir osé rire de vos peines, comme si j’avais taillé un pipeau dans le bois de vos croix. »

http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Croix_de_bois

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Grand discours : cardinal Pacelli ( futur Pie XII), la vocation chrétienne de la France

Grand discours : cardinal Pacelli ( futur Pie XII), la vocation chrétienne de la France

Chers lecteurs, France-Histoire-Espérance vous propose de redécouvrir le fameux discours sur la vocation de la France, prononcé le 13 juillet 1937-dans la chaire de Notre-Dame de Paris-par son éminence le cardinal Eugenio Pacelli, futur pape Pie XII. Un discours plus que jamais d’actualité !  « Tandis que dans la majesté des fonctions liturgiques,entouré…

23 septembre 2013

Dans « Non classé »

18 mars 1973 : Disparition de Roland Dorgelès

18 mars 1973 : Disparition de Roland Dorgelès

Fils d’un représentant de commerce, Roland Lecavelé naît le 15 juin 1885 à Amiens. Il quitte cette ville très jeune car la famille suit son père pour s’installer en banlieue parisienne et à Paris même. – Il fait d’abord des études pour se lancer dans les arts décoratifs mais il…

18 mars 2016

Dans « Arts et lettres »

« L’amour de la France fut avec l’amour de Dieu la flamme de Jeanne d’Arc » Mgr Dupanloup

Le 8 mai 1429 sainte Jeanne d’Arc entre dans Orléans d’où les Anglais viennent de s’enfuir. Prions sainte Jeanne de nous communiquer son amour de Dieu et son amour de la patrie.   Voici un extrait du Second Panégyrique de Jeanne d’Arc prononcé dans la cathédrale de Sainte-Croix, le 8 mai…

8 mai 2015

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16 mars 2014
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Histoire & Culture

4 août : Fête du Saint Curé d’Ars

by adminfhesp 14 mars 2014

« Tu m’as montré le chemin d’Ars, je te montrerai le chemin du ciel. »

« Nos fautes sont comme des grains de sable en face de la grande montagne des miséricordes de Dieu  »

Saint Jean Marie Vianney (1786-1859)

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Benoit XVI, catéchèse sur le Curé d'Ars

Benoit XVI, catéchèse sur le Curé d’Ars

A l’occasion de la fête du saint curé d’Ars ( mort le 4 août 1859), nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir une catéchèse prononcée par le pape émérite au cours de l’audience générale du mercredi 5 août 2009. Chers frères et sœurs, Dans la catéchèse d’aujourd’hui, je voudrais reparcourir…

4 août 2014

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Jean Paul II :

Jean Paul II : « O terre de France ! »

Extrait du discours prononcé par le souverain pontife lors de sa visite à Lourdes en 1983. A méditer… « Catholiques de France, en tant que Pasteur universel mais solidaire de mes chers Frères dans l’épiscopat, vos Evêques; je vous encourage à vous maintenir en mission. Toute nation a son histoire humaine…

29 mars 2014

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2 avril 2005 : disparition de Jean Paul II

2 avril 2005 : disparition de Jean Paul II

Le 264ème successeur de Pierre nous a quittés il y a maintenant 10 ans – jour pour jour – après une longue et cruelle agonie. Canonisé par l’Eglise catholique le 27 avril 2014, sa fête est fixée au 22 octobre, jour de son intronisation. En 1983, lors d’une visite à Lourdes (1983), le…

1 avril 2015

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14 mars 2014
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Histoire & Culture

Chroniques de la Bataille de Normandie – La bataille des Haies (première partie)

by adminfhesp 11 mars 2014

Après la prise de Cherbourg, Omar Bradley peut passer à la seconde phase de la conquête du Cotentin. Son objectif, la saisie d’une Ligne Coutances – Marigny – Saint-Lô, ainsi que le contrôle de la route Saint-Lô – Perriers. Deux Army Corps sont mis en lice ; le VIIIth Corps du Lieutenant-General Troy H. Middleton et le VIIth Corps  de Collins. Natif de Bâton-Rouge en Louisiane, ancien officier de la Première Guerre mondiale et commandant de la 45th Infantry Division en Sicile et en Italie, Middleton a la réputation d’être un chef capable, calme et réfléchi.  Son VIIIth  Corps, avec les 79th et 90th Infantry Divisions et la 82nd Airborne Division, doit s’emparer d’un secteur rectangulaire long d’environ 10 km allant de Lessay jusqu’aux bords sud-ouest des marais du Merderet. La capture de Lessay est importante stratégiquement car la ville est un nœud routier qui permet de rejoindre Coutances et Periers.
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1 – LE PLAN DE BRADLEY  

– La disposition du VIIIth Corps (PC près de Saint-Sauveur-le-Vicomte) est la suivante (voir carte ci-dessus). A l’est, la  90th « Tough Ombres » de Landrum s’appuie sur une ligne Baupte – Les Sablons – Prétot, avec le 357th Infantry-Regiment placé en avant. Ensuite, la  82nd Airborne de Ridgway se tient à la droite de la 90th dans un secteur allant de Prétot à la moitié est Prairies Marécageuses au sud de la Douve et faisant face à la Crête de la Poterie. Enfin, la 79thcouvre une ligne allant la moitié ouest des Prairies marécageuses (1/313th) jusqu’à la petite ville côtière de Portbail. Quatre éminences « coiffent » la ligne de front : la Crête de Montgardon (Cote 84) à l’est de La Haye-du-Puits, les Cotes 121 et 131 au centre du dispositif américain et le Mont-Castre. Chacune domine les zones marécageuses en aval de leurs versants nord -nord-est. Par conséquent, l’assaut américain s’effectuera dans un premier temps de nord-est en sud-ouest (82nd et 90th) avant d’enchaîner pouvement sur un axe nord-sud (Portbail – La Haye du Puits – Lessay).

VIIIC2-70744– Enfin, l’effort principal de l’offensive de Middleton doit être fournit tout à l’ouest (le long du littoral) par les 79th Infantry Division du Major-General Ira T. Wyche, celle-ci devant forcer le verrou de La Haye-du-Puits et avancer vers Coutances, pendant que la 90th doit s’emparer du Mont-Castre. Quant à la 82nd Airborne Division de Matthew B. Ridgway, elle doit mener son dernier combat en Normandie en s’emparant de la Crête de la Poterie avant de partir au repos en Grande Bretagne. Pour le soutien en artillerie, Middleton dispose au nord de La Haye du Puits, 9 Artillery Battalions (Col. John E. McMahon) dont 2 de Heavy Howitzers (obusiers lourds) de 240 mm, afin de neutraliser les postes d’observation d’artilelrie ennemis situés en hauteur. Toutefois, le renseignement de la Ist Army est partagé sur les capacités de réactions allemandes. Les optimistes, tels le Colonel Anthony Reeves (Intelligence Officier), s’appuient sur le fait que von Choltitz n’a pu lancer de contre-attaques pour briser l’encerclement de Cherbourg, tandis que les prudents font remarquer qu’à défaut de contre-attaques efficaces, les GI’s devront sans doute faire face à une résistance très dure.

Troy H. Middleton

Troy H. Middleton

General der Artillerie Dietrich von Choltitz

General der Artillerie Dietrich von Choltitz


2 – DISPOSITIF DÉFENSIF ALLEMAND

– En face, le SS-Oberstrgruppenführer Paul Hausser, commandant la 7. Armee allemande peut compter sur le LXXXIV. Armee-Korps de Dietrich von Choltitz qui tient la ligne La Haye-du-Puits-Saint-Lô et le II. Fallschir-Korps d’Eugen Meindl qui défend le secteur Saint-Lô – Caumont, soit sur douze divisions à la valeur combative variable. Face à Middleton von Choltitz aligne la 77. Infanterie-Division (Oberst Bacherer), la  353. ID (Generalleutnant Paul Mahlmann, un vétéran de la campagne de Russie), ainsi que des éléments de la 5. Fallschirmjäger-Division (Gustav Wilke), des restes de la 243. ID, comme de la 91. Luftlande-Division (rassemblés dans un gros Kamfgruppe de 3 500 hommes commandés par l’Oberst Eugen König), un Kampfgruppe de la 265. Infanterie-Division arrivé de Bretagne, ainsi que plusieurs unités d’Osttruppen (Ukrainiens, Russes et Géorgiens) dont la qualité combative laisse à désirer.

– La défense de von Choltitz s’articule entre le littoral et le Mont Castre, le long de la Mahlmann-Linie, formée rapidement par le patron de la 353. Infanterie-Division. Celle-ci a l’avantage de compter comme sous-officiers, bon nombre d’anciens grognards aguerris du Front de l’Est qui n’ont plus rien à prouver en matière de défense.
Le dispositif défensif de von Choltitz est le suivant : les restes de la 243. ID tiennent la partie de la Mahlmann-Linie allant du littoral jusqu’à la Cote 84, le 353. ID se concentre entre La Haye du Puits et l’est du Bois de Beaucoudray, pendant que la 77. ID, épaulée par le Fallschirmjäger-Regiment 15 de l’Obest Kurt Gröschke (détaché de la 5. FJD), s’appuie sur l’ouest de Beacoudray, le Mont-Castre, la Crête de la Poterie et les plaines marécageuses de Gorges.

– Seulement les Américains vont très vite se rendre compte que leur supériorité numérique et matérielle va être rudement mise à mal par le bocage normand. Le renseignement de l’US Army a chiffré à près de 3 900 le nombre de haies. Comprenant très vite que la mobilité ne sert à rien, les Allemands mettent à profit leur connaissance du terrain pour établir la « tactique de l’échiquier ». Celle-ci consiste à garnir les haies de points défensifs (trous, casemates, abris bétonnés) tenus part des petits détachements de Grenadiere et de Fallschirmjäger articulés autour de canons FlaK 88 mm, de canons antichars PaK 38 et 40, de mortiers et de mitrailleuses MG 34 et 42. Celles-ci provoqueront 75 % des pertes de forces américaines durant cette partie de la campagne. Les points défensifs communiquent entre eux par tout un résereau de tranchées et de fossés et disposent d’un radio ou d’un Telfunken qui peut communiquer avec les unités d’artillerie ou de mortiers. En outre, les blindés (Panzer et Sturmgeschützte) sont placés en position défensive ou en réserve. Les champs sont aussi abondamment minés et garnis de bâtons collorés qui servent de points de repères au servant de mitrailleuses pour leurs tirs de barrage. D’autre part, des petites équipes de Panzeknackers (« Casseurs de chars »), armés des Panzerfaust et Panzerschreck, se tiennent prêt à intervenir sous le couvert des haies en cas d’arrivée de chars américains. Enfin, des dizaines de snipers armés de l’incomparable fusil Mauser 98K à lunette Zielfemrohr 39 ou ZF 41 sont chargés de créer l’insécurité dans les lignes ennemies (technique de combat nettement inspirée de l’Armée Rouge…).  Comme l’avouera plus tard un officier de la 90th Division : « Les Allemands n’ont pas grand-chose, mais par l’enfer, ils savent utiliser ce qu’ils ont ! ».
3 – L’OFFENSIVE AMÉRICAINE

a ) La Crête de la Poterie

– L’attaque de la 82nd Airborne de Ridgway démarre aux premières heures du 3 juillet à 5h30, par un un temps frais et pluvieux, ce qui ne permet pas aux GI’s de recevoir l’appui des P-47 Thunderbolt du IXth Tactical Air Command. Sur la droite, le 505th Parachute Infantry Regiment du Lt-Col. William Ekman ouvre la marche avec l’une des compagnies. Celle-ci est guidée par un jeune français qui fait contourner les positions allemandes aux parachutistes qui parviennent au pied du versant nord de la Cote 131. Le secteur est tenu par un groupe d’Osttruppen qui préfère s’enfuir sans demander son reste après quelques échanges de coups de feu. Poursuivant son avance, le 505th atteint la route Saint-Sauveur-le-Vicomte – La Haye-du-Puits au prix de 4 tués et 25 blessés contre 142 prisonniers ramassés.
De son côté, le 508th PIR du Col. Roy E. Lindquist obtient un succès similaire en s’emparant du versant sud de la Cote 131 avant de faire sa jonction avec un Battalion du 507th PIR (Col. Edson D. Raff). Peu de pertes sont enregistrées.

– Malheureusement, l’affaire est moins bien embarquée sur la gauche de la 82nd. En effet, le 325th Glider Regiment  du Col. Harry L. Lewis, appuyé par des Sherman du 712th Tank Battalion et qui doit s’emparer de la Crête de la Poterie par l’est, se heurte à violent tir de barrage venu des pentes du Mont-Castre. Les parachutistes de Ridway piétinent et n’avance que de 800 m durant la journée. Le Patron des « All Americans » (surnom de la 82nd) réoriente lors les 505th et 508th PIR auxquel il ordonne de s’emparer de la Cote 95 afin d’atablir le contact avec la 79th. L’assaut tourne d’abord à la confusion car plusieurs bataillons des deux PIR ont grand mal à coordonner leurs actions. Finalement, grâce à l’appui de l’artillerie de la division, le 3/508th réussit à gravir la Cote 95 mais se fait violemment malmené aussitôt arrivé au sommet. Il doit alors se replier de 750 mètres en arrière. Il faut attendre que le 505th bataille pour parvenir au pied de la Cote et établisse le contact avec le 3/313th de la 79th.

– Les 3 Battalions du 505th se retrouvent alors au contact direct des lignes allemandes et Ridgway ordonne de lancer une attaque nocturne dans la nuit du 4 juillet pour s’emparer définitivement de la Crête de la Poterie. Le 325th GR réussit à sécuriser le versant nord-est de la Cote pendant que le 508th PIR s’empare définitivement de la Cote 95 malgré quelques difficultés. L’assaut se passe moins bien sur l’extrémité du versant est, le 507th se retrouvant à mener un assaut confus en raison de l’obscurité. Après avoir opéré une retraite pour réorganiser son réégiment, le Colonel Raff relance ses hommes à l’assaut qui s’assurent le contrôle définitif de la Cote 95 durant la matinée du 5 juillet. Le contact est alors solidement établi avec les 79th et 90th Divisions et les dernières poches ennemies sont détruites le 7 juillet.
Toutefois, les pertes de la 82nd sont particulièrement lourdes. Le 325th ne compte plus que 997 hommes sur une dotation normale de 2 973 (il faut toutefois prendre en compte les pertes accumulées depuis le Jour-H). C’était donc le dernier combat de la Division de Ridgway. Elle va être vite remplacée par la 8th Infantry Division.

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b) Une semaine pour prendre le Mont Castre

– De son côté, appuyée par les Sherman du 712th Tank Battalion, la 90th Infantry Division « Though Ombres » du Major-General Eugene M. Landrum s’élance de la ligne Port-Bail – Pretot afin de percer la Mahlmann Linie entre le Mont-Castre (Cote 122) et Beaucoudray, face aux éléments des 275. ID,  77. ID et du Fallschirm-Regiment 15 de l’Oberst Gröschke. La mission de prendre la Cote 122 par le versant ouest revient au 358th Infantry Regiment (Col. Richard C. Partridge – droite), ainsi qu’à 2 Battalions du 359th Infantry (Col. Clark K. Fales – centre).  Simultanément, le 357th Infantry (Col. George H. Barth) doit ouvrir un corridor de percée entre Beaucoudray et les marais de Gorges en bénéficiant de l’appui de l’artillerie divisionnaire.

– L’assaut  américain de la 90th démarre sous la pluie et dans un terrain détrempé peu propice à une progression rapide. Il est imméditatement stoppé net par les tirs de mortiers et de mitrailleuses ennemies. Les officiers américains ne parvienennt pas à bien coordonner les efforts de leurs unités. En une journée, les deux Regiments n’avance que de 1,5 km pour la perte de 600 hommes. Aucun gain notable n’est enregistré ce jour-ci hormis la prise du village Les Belles Croix où 25 prisonniers allemands sont pris. Dans la nuit du 5 au 6 juillet, le Fallschirm-Regt 15 lance plusieurs contre-attaques qui sont toutes repoussés par les GI’s.

– Le 5 juillet, du côté de Beaucoudray, le premier assaut du 357th (5 juillet) tourne très vite au fiasco. Si après la destruction d’un Sturmgeschützt, trois Compagnies réussissent à avancer d’environ 1 km jusqu’à Beaucoudray et s’installent dans le corridor prévu. Seulement, le 6, elles se font immédiatement cueillir dans les champs par les tirs de mortiers, de canons et de MG des Landsers et Fallschirmjäger. Barth  monte alors une attaque de secours pour sortir ses soldats isolés de la sourricière mais là encore, c’est un échec ca les Allemands lancent de petites contre-attaques qui s’avèrent efficaces. Une partie des isolés réussit à se replier mais une compagnie laisse un bon parti de prisonniers aux mains des Allemands. L’assaut est relancé le lendemain avec l’appui de l’artillerie.
post-34986-0-84591400-1363717928– Le 6 juillet, le 358th reçoit l’ordre de réduire une petite poche allemande autour de Saint-Lithaire. Au prix de deux jours de durs combats, Saint-Lithaire est pris le 7 juillet, le 1/358th ayant ramassé 200 prisonniers. De son côté, bénéficiant d’un retour du beau temps comme d’un bon appui d’artillerie, le 359th de Fales et le 1/358th de Bealke réussissent à s’approcher du versant nord-est du Mont-Castre.

– Le 8 juillet, le 1/358th (Lt. Col. Bealke) et le 3/359th repartent à l’assaut de la pente sud de la Cote 122 dans la Forêt du Mont-Castre pour se faire immédiatelemnt repoussé à la mitrailleuse par les Fallschirmjäger du 15. FjRgt. Les GI’s repartent à l’attaque à 14h00 le 10 juillet dans le brouillard en avançant parallèlement à une piste forrestière dans un terrain particulièrement difficile, ce qui ne faicilite guère la coordination entre les Compagnies. S’ensuivent alors d’autres violents combats contre les Allemands. Ceux-ci lancent une contre-attaque par l’ouest appuyés par des mortiers et des mitrailleuses. Bealke, qui ne peut plus compter sur ses lignes téléphoniques momentanément sectionnées par le feu ennemi, doit alors arrêter la marche de son unité qu’il place en position défensive et les assaillants sont repoussés à l’arme légère. En réponse, Wilke fait donner son artillerie divisionnaire contre le 1/358th qui doit encore se plaquer au sol.
L’assaut des Toughs Ombres reprend à 18h50 avec l’appui de plusieurs Sherman  du 712th TB mais le GI’s sont soumis à un violent tir de barrage de mortiers et de canons de FlaK 88 mm. Plusieurs chars flambent et la K Company se retrouve incapable d’avancer. Pendant la nuit du 10-11 juillet, le 1/358th évacue ses blessés et reçoit le ravitaillement acheminé par les équipes logistiques.
Landrum presse le Colonel Partridge de s’emparer au plus vite du Mont-Castre. Cela fait une semaine que la 90th Division piétine devant la Mahlmann-Linie. Le 11 juillet à 21h00, un Combat Group commandé par le Lt. Miller repart à l’attaque du versant sud du Mont-Castre. Le succès est enfin au rendez-vous, Miller et ses hommes détruisent onze mitrailleuses MG et forcent l’ennemi à se retirer vers le sud. Pendant ce temps, le 3/359th parvient à forcer les défenses allemandes et à se diriger vers le village de Lastelle. Il fait sa jonction avec le Combat Group de Miller à 2h00 du matin le 12 juillet. Ce même jour, le 1/358th réussit à avancer de 3 000 yards vers le sud et atteint le hameau de La Valaisserie où il doit faire la chasse aux snipers allemands maintenus en arrière-garde.

– A partir du 15 juillet, la 90th s’enterre le long de la Seves mais continue de subir plusieurs pilonnages d’artillerie allemande.
La division est épuisée, elle a perdu plus de 2 000 hommes, tués, blessés et portés disparus. Le moral des GI’s valides est particulièrement bas et plusieurs craquent nerveusement, tout comme le commandant de la division, le Major-General Landrum. Sur ordre de Middleton, il sera remplacé par le Major-General Raymond S. McLain dans les jours suivants.
[Suite]

 

 

 

 

 

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Chroniques de la Bataille de Normandie – 23/ « Cobra » (Première partie)

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Malgré l’échec d’une percée décisive lors de la « Bataille des Haies », les Américains ont réussi à élargir leur tête de pont et contrôlent maintenant Saint-Lô qui peut leur servir de tremplin opérationnel pour lancer des offensives vers Coutances (ouest) et Vire (sud-Est). En outre, Bradley est pleinement en mesure de…

25 juillet 2014

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Chroniques de la Bataille de Normandie – 23/ « Cobra » (Seconde partie)

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5 – COLLINS LÂCHE LES CHARS : LES CHEVAUCHÉES DES 2nd ET 3rd ARMOURED DIVISIONS A – Succès pour l’Infanterie – Le 26 juillet, Collins émet une proposition audacieuse fait se dresser les cheveux de Bradley et de son état-major mais qui justifie amplement son surnom de « Joe l’Eclair ». En revoyant les comptes-rendus…

26 juillet 2014

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Chroniques de la Bataille de Normandie - 15/ La Bataille des Haies (Seconde partie)

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3 –  LA HAYE-DU-PUITS – En même temps que la 90th Division  79th Infantry Division « Cross of Lorraine » de Wyche, appuyée par le  749th Tank Battalion, doit s’emparer de la crête de Montgardon (Cote 84) qui permet de déboucher sur La Haye du Puits et d’accrocher la route de Lessay.…

8 juillet 2014

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11 mars 2014
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Histoire & Culture

Vins d’été : Muscat de Beaumes de Venise

by adminfhesp 9 mars 2014

Il est vrai que les vins du Rhône sont en grande partie connus pour leurs grands rouges mais il y en a tout de même un qui s’en détache.
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Bénéficiant d’une température idéalel’été comme du vent chaud débouchant dans la vallée du Rhône depuis la Méditerranée, les vignes du Muscat de Beaumes de Venise (cépage Muscat blanc à petits grains et parfois même du Muscat rose ) se développent sur 503 hectares de sols composés de Marnes sableuses, d’argile et de sable. Le vignoble s’étend entre Avignon, Châteauneuf-du-Pape, Vacqueyras et Gigondas, depuis les rives de la Salette et jusqu’au pied des Dentelles de Montmirail.

Toutefois, a contrario des Muscat de Rivesaltes, de Frontignan ou du Cap Corse, ceux de Beaumes-de-Venise sont à déguster jeune.

muscat-beaumes-de-venise-domaine-de-durbanLa robe est or à reflets verts (grisés s’il le cep est un Muscat rose), pendant que le nez révèle des arômes de fruits exotiques, de fleurs jaunes et blanches, d’agrumes, de raisin à l’eau-de-vie et voire même d’une pointe de rose. En bouche, le Muscat de Beaumes de Venise dévoile d’agréables des accents muscatés, des notes de tilleul, d’agrumes confits, agrémentés de menthe en final. Liquoreux sans être sirupeux, ce vin est savoureux et long en bouche.

On le déguste volontiers à l’apéritif et avec des desserts comme la tarte au citron, la crème brûlée et même du gâteau aux noix.

Recommandation du Dictionnaire des Vins de France Hachette : domaine de Durban.

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Vins du Rhône - Rasteau

Vins du Rhône – Rasteau

On connaît beaucoup les vins du Rhône pour leurs bons et grands rouges, ainsi que pour le Muscat de Beaumes-de-Venise mais on connaît bien moins les vins doux produits non loin d’Avignon. Or, si les Rasteau n’ont pas la renommée de leurs « cousins » du Roussillon, Banyuls et Maury, ils n’en valent…

28 février 2014

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Vins et crus du Rhône - Lirac

Vins et crus du Rhône – Lirac

Le vignoble de Lirac se situe dans le méandre du Rhône, dans le vieux pays provençal, près d’Orange et d’Avignon, plus précisément sur les communes de Lirac, Roquemaure, Saint-Laurent-des-Arbres et Saint-Géniès-de-Colomas. – Les vignes poussent sur des coteaux ensoleillés, au sol de galets roulés disposés en terrasses. Le Lirac existe…

15 mai 2015

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Vins : Alsace Grand Cru

Vins : Alsace Grand Cru

Ou plutôt les Alsace Grands crus, tellement les différentes alliances entre les quatre cépages autorisés et les terroirs donnent des résultats subtils et variés. Si la notion de grand cru est ancienne, l’AOC Alsace Grand cru date de 1975 seulement et a fait l’objet de réglementations successives qui reconnaissent vingt-trois…

14 novembre 2015

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9 mars 2014
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Histoire & Culture

Campagne d’Alsace 1944-1945 – Sixième partie (Poche de Colmar)

by adminfhesp 8 mars 2014

7 – Les combats pour Jebsheim

– Le 22 janvier, alors que la 1re DFL éprouve des difficultés à franchir l’Ill, le 1er RCP du Lieutenant-Colonel Jacques Faure fait mouvement vers Guémar avec son 2nd Bataillon (Capitaine Ducasse) en tête, avant d’entrer dans le Bois de Colmar avec l’appui du CC N°6. Mais ensuite, il leur faut attaquer en direction de Jebsheim, petite localité située sur l’intersection en angle droit du Canal de Colmar et du Canal Rhin-Rhône. Mais les Allemands ont transformé le secteur en bastion. Pendant deux jours, parachutistes et GI’s du 254th Infantry Regiment mènent une âpre lutte autour du Moulin de Jebsheim face à des soldats décidés de la 30. SS-Waffen-Grenadier-Division appuyés par des chars camouflés. Le 24 janvier, de Lattre s’entretient avec le Major.General David G. Barr, chef d’état-major du 6th Army Group à Ribeauvillé, afin de réclamer des renforts avec insistance. Le 25 janvier à 03h35, depuis Vittel, Devers envoie un télégramme à de Lattre lui annonçant la subordination du XXIst Army Corps de Milburn à la Ire Armée Française. En 1946, de Lattre dira que cette décision a été celle « d’un grand chef » (P. Dufour).


–  C’est aussi le 25 janvier que Henri de Vernejoul déploie en triangle les formations de combat de sa 5e DB. Le CC N°6  de Boutaud de La Villéon attaque en tête sur l’axe Maison forestière de Niederwald – Moulin de Jebsheim. Le CC N°5 de Mozat progresse en arrière sur la gauche, pendant que le CC N°4 de Schlesser fait de même sur la droite. Mais les chars du 6e Régiment de Chasseurs d’Afrique (Colonel Jean Baguenault de Viéville) et ceux des Cavaliers de la Légion (4/1er REC) sont très vite pris à partir par les Panther de la « Feldherrnhalle », comme par les Nashorn et Jagdpanther des bataillons autonomes.

– Les blindés allemands sont peints d’un camouflage zébré de blanc et noir qui s’avère efficace par un temps couvert. Malgré la perte de 2 chars et de 1 M10 Wolverine, parachutistes et Chasseurs d’Afrique s’emparent du Moulin de Jebsheim sur le coup de 15h05. Mais l’attaque de la 5e DB accuse du retard en raison des difficultés rencontrées par la 1re DMI/DFL et la 3rd US Division. Monsabert et de Vernejoul appuient donc la progression de la 3rd « Rock of the Marne » avec les CC N°4 et N°5. Mais l’échec de la 1re DMI et du GT V  à percer au niveau du Carrefour 177, de Guémar et d’Eisenheim fait craindre une contre-attaque ennemie dans le secteur de Jebsheim. De Lattre et Monsabert ordonne alors à Henri de Vernejoul de s’assurer impérativement le contrôle de Jebsheim afin de briser toute volonté allemande dans ce secteur. On prévoit de lancer le 254th Infantry contre la localité dans la nuit du 25-26 janvier mais le Colonel Warren renonce à attaquer… car les armes de ses soldats ne peuvent être utilisées en raison du gel. Mais plusieurs messages radios annoncent sans fondement la prise de Jebsheim ; fausse nouvelle qui sème la confusion au sein des états-majors.

– Le 27 janvier, le 254th Infantry, le 1er Bataillon du 1er RCP (Commandant Le Bourhis) et le 3/RMLE du Commandant Boulanger repartent à l’assaut. Les Légionnaires s’emparent du cimetière de Jebsheim mais 2 compagnies du 1/1er RCP sont bloquées au sud. Le CC N° 4 de Schlesser parvient à faire tomber Wickerschwihr en liaison avec les « Dogface soldiers » d’O’Daniel. Pendant ce temps, les soldats du Colonel Warren et un sous-groupement du CC N°6 pénètrent dans Jebsheim. C’est en attendant leur relève par le reste du CC N°6 et 1 autre bataillon de Chasseurs Parachutistes. Mais c’est ce moment que les Allemands choisissent pour contre-attaquer. Jacques Faure expédie alors le 2nd Bataillon du RCP (Capitaine Carrière) pour rejeter les assaillants à l’est au sud de la ville, avec l’aide des Légionnaires. Ceux-ci, les Parachutistes, les Cavaliers du REC et les Chasseurs d’Afrique mènent alors un combat impitoyable afin de rejeter les Allemands de Jebsheim. Par – 23 °C, on se bat à l’arme légère, à la mitrailleuse, à la grenade, au bazooka, au Panzerschreck. Sherman, M 10 Wolverine, Panther et Jagdpanther sont aussi de la partie. Français et Allemands s’accrochent encore chacun dans deux parties de la localité.
Le 28 janvier, les combats reprennent toujours aussi féroces. Mais les Allemands finissent par lâcher prise. Finalement avant la soirée, les Allemands évacuent Jebsheim, laissant 200 morts dans les rues et les habitations. Le soir, le Colonel Boutaud de La Villéon lance un message par radio : « Nous tenons Jebsheim ».

Chasseurs-paras du 1er RCP

Chasseurs-paras du 1er RCP

– Sauf que Français et Américains ne sont pas au bout de leur peine. Himmler ordonne à Rasp de colmater les brèches sur la ligne Canal Rhin-Rhône/Mutzenheim – Jebsheim – Grussenheim. C’est la 2. Gebirgs-Division (Hans Degen) qui accoure pour empêcher les Français de percer vers le Rhin. De leur côté, le Colonel Mozat détache un sous-groupement Robelin de son CC N° 5 afin d’effectuer la liaison avec le XXIst Corps, avec le 1er BLE et une partie du 1er RA. Robelin et les FFL se portent alors au Moulin de Jebsheim pour appuyer l’attaque de la 2e DB sur Grussenheim. Pendant ce temps, le CC N°4 de Schlesser prend position dans le secteur de Riedwihr pour relayer le 15th Infantry Regiment dans la défense de Maison Rouge. Si la prise de Grussenheim atténue le danger sur le flanc du XXIst Corps de Milburn, Rasp ordonne à Thumm de lancer son offensive. Celle-ci survient le 28 avec brutalité. Thumm envoie la 2. Geb.Div., les Russes blancs de la 30. SS-Gren.Div, des soldats de bataillons disciplinaires et même des élèves officiers de la Junkersschule de Colmar. Les Allemands profitent du brouillard pour progresser mais les hommes de la 5e DB et du 1er RCP lutte tout aussi férocement. Les Chasseurs de montagne parviennent à reprendre pied au sud de Jebsheim mais ne peuvent aller plus loin. Les Français tiennent toujours malgré le manque de munition. La logistique du IInd Corps assure le ravitaillement des premières lignes par un moyen qui a fait ses preuves sur le front italien : les mules.

Insigne de la 2. Gebirgs-Division

Insigne de la 2. Gebirgs-Division

– En revanche, dans les derniers jours de janvier, la 1re DMI, la 2e DB et la 3rd Division ont réussi à franchir l’Ill à plusieurs endroits. Rasp et Thumm doivent arrêter leur effort. Les derniers éléments combattants du LXIV. AK ont tout donné. Mais dans la nuit du 29 janvier, les Allemands déclenchent un dernier tir d’artillerie. Ensuite, les Gebirgsjäger lancent une nouvelle puissante attaque. Légionnaires, Chasseurs paras et GI’s du 254th ne cèdent que quelques pouces de terrain durant des combats extrêmement féroces. Mais lorsque les Chasseurs d’Afrique et le REC veulent lancer des contre-attaques de soutien, plusieurs de leurs blindés sautent sur des Tellerminen que les Allemands ont soigneusement disposés dans les secteurs reconquis. Les démineurs américains doivent faire des prouesses pour dégager les rues. Mais à 19h00, Français et Américains se rendent définitivement maîtres de Jebsheim en lançant une contre-attaque coordonnée à trois régiments, blindés en soutien, contre le Gebirgsjäger-Regiment 136 et les quelques Jagdpanther. 500 cadavres d’Allemands jonchent les rues, pendant que les Alliés ramassent 600 blessés et prisonniers, avec une forte proportion d’Autrichiens.

– Mais les combats ne s’arrêtent pas pour autant. Ainsi du 31 janvier au 1er février, le 2nd Bataillon du 1er RCP, appuyé par l’Escadron Saint-Germain du 1er Chasseurs d’Afrique doit encore combattre durement pour prendre Wildensolen à des éléments accrocheurs du Geb.Rgt. 136. Mais c’est une bonne nouvelle pour la 5e DB et de Lattre. Wildensolen était les dernier verrou qui bloquait la progression du IInd CA vers Colmar.
Le 2 février, le 1er REC (Chef d’Escadron Lennuyeux) se regroupe et se lance dans une chevauchée en force vers Colmar qui bouscule les quelques éléments ennemis qu’il trouve devant lui. Le 1er RCP lui emboîte le pas et avance rapidement pour atteindre les faubourgs de Colmar. Mais le régiment du Lieutenant-Colonel Faure est épuisé ; 60 % de ses effectifs initiaux ayant disparu depuis octobre 1944. En revanche, au début du mois de février, Monsabert renforce ses positions en vue de libérer Colmar et d’attaquer vers Neuf-Brisach.

Insigne du 1er Régiment Etranger de Cavalerie

Insigne du 1er Régiment Etranger de Cavalerie

Source principale :
– DUFOUR Pierre : La Bataille de Jebsheim, Ligne de Front N° 51, septembre-octobre 2014

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Campagne d'Alsace - Septième partie (Libération de Colmar)

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3 – LE COUP FINAL SUR LA RIVE GAUCHE DU RHIN 1 – Réorganisations – Le 27 janvier, constatant que les Français avancent moins vite que prévu, en dépit de la dépense d’importantes quantités de munitions, Devers se trouve convaincu que l’aide américaine à la Ire Armée reste nécessaire. Mais…

4 février 2015

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7 – SECONDE PHASE DE LA BATAILLE DE LA POCHE DE COLMAR 1 – Plans franco-américains – Bien que les Allemands passent à l’attaque dans le nord de l’Alsace, Jacob L. Devers prépare une nouvelle offensive contre les 700 km2 que la Poche de Colmar. Le renseignement allié, dont la…

20 janvier 2015

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11 janvier 1952 : Mort du Maréchal Jean de Lattre de Tassigny

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Né en 1889 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), d’une famille aux racines allant du Bas-Poitou à la Wallonie, Jean Marie Gabriel de Lattre de Tassigny sort de Saint-Cyr en 1909 dans la Promotion Mauritanie. – Pendant la Grande Guerre, il combat comme Lieutenant dans le 12e Régiment de Dragons puis dans  le…

11 janvier 2017

Dans « Histoire militaire française »

8 mars 2014
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Histoire & Culture

30 janvier, fête de Sainte Bathilde

by adminfhesp 8 mars 2014

Sainte Bathilde (626 – 680), Épouse de Clovis II Roi de Neustrie et Bourgogne, Reine des Francs et Régente en 657.

– Malgré un contexte politique difficile (Révolte des Grands d’Austrasie), elle contribue à la réforme de l’Église franque avec le soutien et le conseil de deux grands saints de l’époque, Saint Eloi évêque de Noyon et Saint Ouen évêque de Rouen. Elle fonde les abbayes de Corbie (Picardie) et de Chelles (Parisi), tout en dotant celles de Jumièges et Saint-Wandrilles (actuelle Normandie).

– Elle se retire à l’Abbaye de Chelles en 664.

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15 mars : fête de Sainte Louise de Marillac

15 mars : fête de Sainte Louise de Marillac

Louise de Marillac naît le 12 août 1591 à Ferrières-en-Brie. On ne connaît pas sa mère mais on sait qu’elle est la fille de Louis Ier de Marillac (1556-1604), Seigneur de Ferrières-en-Brie et de Villiers-Adam, officier au service d’Henri III et d’Henri IV. Cependant, la petite Louise se voit octroyer…

15 mars 2016

Dans « Les Grands Saints de l’histoire de France »

26 avril 1248 : Consécration de la Sainte Chapelle

26 avril 1248 : Consécration de la Sainte Chapelle

Le dimanche « à Quasimodo, avec grand pompe et grand apparat », le Roi Saint Louis fait consacrer la Sainte-Chapelle, voulue pour être un reliquaire géant, par l’Archevêque Mgr Eudes de Tusculum Légat du Pape Innocent IV et Mgr Philppe Berruyer Archevêque de Bourges, en présence des Archevêques et Évêques de Sens, Rouen, Laon,…

26 avril 2015

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« L’amour de la France fut avec l’amour de Dieu la flamme de Jeanne d’Arc » Mgr Dupanloup

Le 8 mai 1429 sainte Jeanne d’Arc entre dans Orléans d’où les Anglais viennent de s’enfuir. Prions sainte Jeanne de nous communiquer son amour de Dieu et son amour de la patrie.   Voici un extrait du Second Panégyrique de Jeanne d’Arc prononcé dans la cathédrale de Sainte-Croix, le 8 mai…

8 mai 2015

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8 mars 2014
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Histoire & Culture

31 janvier 1994 : Disparition de Pierre Boulle

by adminfhesp 4 mars 2014

Écrivain français à la vie d’aventurier, Pierre Boulle a laissé un héritage important dans le domaine de la science fiction française et dans le Cinéma.

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– Ce fils d’avocat excentrique voit le jour à Avignon le 20 février 1912. Complice avec son père et bénéficiant de l’attention familiale, il lit beaucoup et se cultive durant sa prime jeunesse. Mais à la mort de son père en 1926, il s’oriente vers une carrière d’ingénieur et entre à Supélec.

– En 1936, il arrive en Malaisie, alors Colonie Britannique et travaille dans une plantation d’hévéa durant quatre ans. Il se trouve donc en Extrême-Orient quand il apprend l’Armistice de juin 1940. Refusant la défaite, il rejoint Singapour et entre en contact avec des gaullistes (Girot de Langlade et Baron). Recevant une formation de guérilla, il est envoyé en Indochine pour lutter contre les Japonais et fomenter des révoltes. Mais il est arrêté par les autorités de Vichy et expédié aux travaux forcés. Cependant, en 1942, il s’évade et parvient à rejoindre Calcutta et rejoint la Force 136 britannique, une du Special Operation Executive (SOE) employée dans des actions derrière les lignes nippones. Pierre Boulle intègre alors la French Indochina-Section du Major Blaizot. A la fin de la guerre, il mène des actions contre les Japonais en Birmanie et au Laos. Il sera décoré notamment de la Croix de Guerre, de la Médaille des Évadés, de la Croix du Combattant volontaire, de la Médaille Coloniale et la Burma Star et de la War Medal.

– De retour en France, il se lance dans l’écriture tout en s’occupant avec attention de sa sœur Madeleine devenue veuve et de sa nièce Françoise. Il ne se mariera jamais, consacrant sa vie à la littérature. Il dira plus tard, non sans humour « cette décision de devenir écrivain je l’ai prise en une heure, une nuit d’insomnie où les lucioles dansaient ».
Son œuvre a été influencée par son expérience asiatique, avec « William Conrad »,  « Le sacrilège malais », « Aux sources de la Rivière Kwai » et « Le pont de la Rivière Kwai ». Ce dernier est récompensé du Prix Sainte-Beuve. Mais plus original pour un romancier français, Pierre Boulle se lance dans la science-fiction et en tire « La Planète des singes ».

-Ses romans connaissent un très grand succès à l’international et sont traduits en plusieurs langues et ces deux majeures sont adaptés au Cinéma. En 1954, David Lean en tire l’un de ses chef-d’œuvres (« Le pont de la Rivière Kwai » ) avec Sir Alec Guinness, William Holden, Jack Hawkins et Sesue Hayakawa. Mais c’est « La Planète des Singes » qui connaît le plus de succès, avec l’adaptation (saluée) de Franklin J. Schaffner (1968) avec Charlton Heston. Des suites moins bonnes – voire mauvaises – suivront, ainsi qu’une série télévisée. Mais Tim Burton et Matt Reeves réadapteront l’œuvre de Pierre Boulle (1999 ; 2011 et 2014). Mais chacune des adaptations n’est pas entièrement fidèle au livre qui prend un ton décalé. Celles de Schaffner et de Reeves – de très bonne qualité cinématographique – se situent sous un angle post-apocalyptique.

– Pierre Boulle a également signé des ouvrages moins connus comme « La Face », « Le Bourreau », « L’épreuve des hommes blancs »,  « Les voies du Salut », « Le Jardin de Kanashima », « Les vertus de l’Enfer », « Les coulisses du Ciel », « L’énergie du désespoir », « Le bon léviathan », « Miroitements », « La baleine des Malouines », « Pour l’amour de l’Art », « Le Professeur Mortimer » et « L’Archéologie et le mystère de Néfertiti ».

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Portrait : Pierre-Antoine Berryer, avocat de la Légitimité et du Libéralisme

Portrait : Pierre-Antoine Berryer, avocat de la Légitimité et du Libéralisme

L’Histoire fourmille d’illustres inconnus, de grands noms qui ont marqué leur époque mais que la pensée officielle rejette dans l’oubli. Il est toujours bon de les ramener à la lumière, que ce soit pour rappeler leurs existences ou simplement pour briser les étroites catégories que nous nous plaisons tant à…

6 mai 2015

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Pierre-Antoine Berryer, avocat de la Légitimité et du Libéralisme

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7 octobre 2013

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18 mars 1973 : Disparition de Roland Dorgelès

18 mars 1973 : Disparition de Roland Dorgelès

Fils d’un représentant de commerce, Roland Lecavelé naît le 15 juin 1885 à Amiens. Il quitte cette ville très jeune car la famille suit son père pour s’installer en banlieue parisienne et à Paris même. – Il fait d’abord des études pour se lancer dans les arts décoratifs mais il…

18 mars 2016

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4 mars 2014
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Histoire & Culture

Père Vincent SAUER : « France et sainte enfance »

by adminfhesp 1 mars 2014

« Quand le Seigneur veut sauver la France ou quand Il a un message important à lui donner pour lui rappeler sa vocation, Il passe souvent par un enfant : pendant la guerre de 100 ans, Il suscite en Lorraine une petite fille au cœur pur : Jeanne d’Arc ; quand, au XIXème siècle, la France croit que le Salut vient par la science et que le Ciel n’existe pas, Il envoie sa Maman dans un village des Pyrénées auprès d’une fillette sans instruction : Bernadette ; alors que la France est de nouveau en grand danger en 1947, Notre Dame vient visiter la Touraine pour demander à 4 fillettes de prier pour la France et promettre du bonheur dans les familles. »

La suite de la méditation sur http://www.laneuvaine.fr/meditation-du-pere-vincent-sauer/

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Appel de saint Jean-Paul II à redécouvrir « l’âme française »...

Appel de saint Jean-Paul II à redécouvrir « l’âme française »…

C’était en 1996. A l’occasion de la célébration du XVème centenaire du baptême de Clovis, à Reims, Jean-Paul II exhortait les Français à redécouvrir leur histoire et la vocation propre de leur pays. Voici l’homélie en intégralité.           « Chers Frères et Sœurs de France ici rassemblés, L’Évêque de Rome salue en cette…

29 avril 2015

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Portrait : Pierre-Antoine Berryer, avocat de la Légitimité et du Libéralisme

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6 mai 2015

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Pierre-Antoine Berryer, avocat de la Légitimité et du Libéralisme

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7 octobre 2013

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1 mars 2014
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Histoire & Culture

Les Maréchaux de La Palice et de La Trémoille

by adminfhesp 24 février 2014

Capitaines de Charles VIII, de Louis XII et de François Ier tombés à Pavie, Jacques II de Chabannes Maréchal de La Palice (ou La Palisse) et Louis II de La Trémoille restent pour autant méconnus. La Palice ayant toutefois (et malheureusement et malgré lui) laissé sa fameuse « vérité » post mortem. Le 24 février étant le jour de la lourde défaite de Pavie, nous avons toutefois l’occasion de revenir sur ces deux serviteurs de la Couronne des Valois.

1. Jacques II de Chabannes Maréchal de La Palice

jacques-ii-de-chabannesIl voit le jour en 1470 dans la la Seigneurie de La Palice dans le Bourbonnais. Il est le petit-fils d’un compagnon de Sainte Jehanne d’Arc et porte aussi les titres de Seigneur de Pacy, de Bort-le-Comte et de Héron.
A quinze ans, il rejoint les rangs de l’Ost du jeune Roi Charles VIII et combat contre les
troupes du  Duc François II de Bretagne lors de la Guerre folle. Il participe notamment à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488. En 1492, il prend pour épouse Jehanne de Montberron. En 1494, il participe à la Première Guerre d’Italie, accompagnant Charles VIII jusqu’à Naples et se distinguant à Fornoue. Après la mort de Charles VIII, Louis XII devient Roi et se lance dans une nouvelle campagne en Italie. Jacques II de Chabannes participe à la prise de Milan et fait tomber d’autres villes du nord de l’Italie. Louis XII lui décerne le titre de Roi des Abruzzes. Mais il est fait prisonnier par Gonzalve de Cordoue qui le retient pendant deux ans. Rentré en France, Jacques II Chabannes découvre que sa femme a été emportée d’une maladie.
BlasonsGIF_chabannes_curton_la_palice_de– Entre 1507 et 1513, Chabannes accompagne une nouvelle fois Louis XII en Italie contre la République de Venise. Il se distingue à Gênes où il est blessé, Trévise, Venise, Ravenne et obtient la charge de Grand Maître de France. Après la victoire de Ravenne qui voit la mort de Gaston de Foix-Nemours, Jacques de Chabannes prend le commandement des armées royales en Italie. Envoyé un temps en Navarre pour lutter contre les Espagnols sans succès, Louis XII lui ordonne de partir vers le nord pour affronter les Anglais d’Henry VIII. Mais Chabannes est défait à la bataille de Guinegatte et fait prisonnier.
Libéré, il se remarie en 1514  avec Marie de Melun Dame de Montmirail.

– Avec l’accession au trône de François Ier, La Palice perd sa charge de Grand Maître qui revient à l’un des amis du Roi, Gouffier de Bonivet, mais il reste au service du Souverain Valois. En 1515, La Palice, La Trémoille, Bayard et Trivulce épaulent François Ier lors de la bataille de Marignan contre les Suisses. En 1522, il participe à la défaite de La Bicoque mais fait lever le siège de Marseille et reprend Avignon aux Impériaux la même année.

– Il tombe, armes à la main à Pavie le 24 février 1524. Victor Hugo lui rendra toutefois hommage : « Un soldat naît en France, s’y couvre de gloire, y devient maréchal, s’illustre sous trois rois, Charles VIII, Louis XII, François Ier, et se fait tuer à Pavie. Le voilà dans la fosse avec sa belle et noble vie bien remplie ; vous dites son nom, La Palice, et vous voyez apparaître un imbécile. »


2 – Louis II de La
Trémoille
LouisIIdeLaTremoille
Sa vie nous est connue par le Panégyric du Chevalier Sans Reproche rédigé après 1525 par le Grand Rhétoriqueur Jean Bouchet. Né en 1460, Louis II de La Trémoille Prince de Talmont, Duc de Noirmoutiers, Comte de Thouars, de Guînes et de Benon, Baron de Mauléon et de Craon, Seigneur de Sully, de l’Île-de-Ré, de l’Isle-Bouchard, de Châteauneuf-sur-Sarthe, de Buron, de Marans, de Saint-Germain, de Briolay et de la Possonnière est issu d’une famille de grands féodaux. Comme l’explique Laurent Vissière, son rang l’appelle à être reconnu en servant la Couronne des Valois.

– Louis II de La Trémoille est éduqué et instruit par son oncle Georges II de La Trémoille et entre à quatorze ans comme Page à la Cour de Louis XI. En 1483, à la mort de son père et de Louis XI, Louis de La Trémoille devient l’un des hommes de confiance de la Régente Anne de Beaujeu. Lors de la Guerre folle, il vainc les troupes du Duc de Bretagne François II et de Louis d’Orléans (futur Louis XII) à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier (1488). Toutefois, il ne peut s’emparer de Rennes fermement tenu par la jeune Duchesse Anne de Bretagne. Auparavant, en 1485, Louis II de La Trémoille a épousé Gabrielle de Bourbon, cousine d’Anne de Beaujeu et descendant de Saint-Louis qui lui donnera un fils, Charles, mais sera terrassée très vite.

– S’il n’est pas convié au mariage de Charles VIII et d’Anne de Bretagne à Langeais, Louis II de La Trémoille devient Chambellan de France et devient l’un des hommes de confiance du Roi. Il seconde Charles en Italie dès la fin 1494. Il force les États Pontificaux à loger l’armée et royale et en février 1495, il mène l’assaut éclair du Monte San Giovanni qui permet d’ouvrir la route de Naples au Roi de France. Il prend une part importante à la victoire de Charles VIII à Fornoue et participe aux négociations qui aboutissent à la Paix de Verceil (1499).

– Après la mort accidentelle de Charles VIII en 1498, Louis XII maintient La Trémoille dans sa charge, loin de lui tenir rancœur de l’avoir fait prisonnier treize années auparavant en Bretagne. Il ne prend alors aucune part à la première conquête militaire du Milanais et reste cantonné à un rôle de courtisan. Mais e 1500, Louis XII confie un commandement militaire à La Trémoille qui s’empare de Novare où il capture Lodovico Sforza dit « Le More ». Il décline ensuite l’offre de Louis XII de se voir octroyé le titre et la charge de Vice-Roi du Milanais et préfère rentrer en France.

– Toujours selon L. Vissière, au combat, La Trémoille est loin d’être un fonceur. Il se révèle plutôt un chef de guerre appliqué et méthodique privilégiant la mise au point d’un plan bien élaboré plutôt que le choc brutal préconisé par Niccola Machiavel et l’historien florentin Francesco Guicciardini.
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– Renvoyé par Louis XII en Italie en 1503 après la défaite de Cérignole, La Trémoille arrive à Parme mais est atteint d’une grave fièvre qui l’empêche de diriger ses troupes. En 1509, il revient dans le Milanais et contribue fortement à la victoire du Roi sur les Vénitiens à Agnadel. Battu par les Suisses dans une embuscade à Novare en 1512, La Trémoille se replie en hâte sur Dijon qu’il défend contre les Mercenaires helvètes. Il réussit à les faire partir en leur versant une très forte somme.

– En 1515, La Trémoille est présent aux côtés de François Ier à Marignan et contribue fortement à la victoire. Mais il y perd son fils Charles. L’année suivante, il se remarie avec Louise de Valentinois, beaucoup plus jeune que lui.
Après quelques années de tranquillité, il est rappelé par François Ier pour participer à une nouvelle tentative de reconquête du Milanais. La Trémoille n’y est absolument pas favorable et conseille la prudence à son souverain qui préfère prêter l’oreille à son intime, Gouffier de Bonnivet qui lui recommande d’attaquer à Pavie. Le 24 février 1525, Louis II de La Trémoille est tué d’un coup d’arquebuse.


Source :

– VISSIERE Laurent : Louis II de La Trémoille ou la découverte de l’Italie (1480-1525). Étude historique et édition de correspondance, http://www.theses.enc.sorbonne.fr

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24 février 1525 : Bataille de Pavie, le roi de France fait prisonnier

24 février 1525 : Bataille de Pavie, le roi de France fait prisonnier

Contre les conseils de ses vieux Maréchaux Jacques II de Chabannes de la Palisse et Louis III de la Trémoille, François Ier décide de reconquérir le Milanais après le premier échec de Charles Quint en Provence (1523). Après s’être emparé de Milan en octobre 1524, l’Armée du Roi de France…

24 février 2016

Dans « De Louis XI à Henri IV »

30 avril 1524 : mort du Chevalier de Bayard

30 avril 1524 : mort du Chevalier de Bayard

– Après avoir été mortellement blessé par un coup d’escopette lors des combats de Rovasenda et avoir refusé d’être transporté par ses compagnons d’armes, Pierre du Terrail Chevalier de Bayard (né en 1476 à Pontcharra en Savoie) expire dans le camp des troupes de Charles Quint qui lui vouent néanmoins…

30 avril 2015

Dans « Non classé »

Antoine de Chabannes Comte de Dammartin

Antoine de Chabannes Comte de Dammartin

Connu pendant la Guerre de Cent Ans pour avoir servi au sein des Écorcheurs avant de passer aux ordres de Charles VII puis de Louis XI, Antoine de Chabannes voit le jour en 1408 à Saint-Exupéry dans la Sénéchaussée du Limousin. Il est le fils d’un noble local, Robert de…

25 décembre 2013

Dans « Non classé »

24 février 2014
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Histoire & Culture

‘Chrétiens : préparer 2017′[1/3] Comment agir pour former une jeunesse chrétienne active dans le monde politique ?

by adminfhesp 23 février 2014

France Histoire Espérance a assisté à la conférence du mercredi 3 juin 2015 organisée par l’association Liberté politique « Chrétiens : préparer 2017 » et a décidé d’en faire un compte rendu…

La conférence présentée par François Billot de Lochner – président de Liberté politique – était axée sur trois thèmes où diverses personnalités chrétiennes engagées ont été entendues : la formation, l’information et l’action politique.

Sur le thème de la FORMATION , Lionel Devic président de la Fondation pour l’Ecole est intervenu le premier. M. Devic nous a présenté sa fondation reconnue d’utilité publique qui a pour but de favoriser et d’encourager les entrepreneurs dans l’éducation. Sa fondation vise à promouvoir et aider les écoles hors-contrats, mais aussi à former des maîtres tout en cherchant à rendre possible l’exercice d’une plus grande liberté pour les nouvelles initiatives dans le monde de l’enseignement. Son objectif sur le plan normatif est de remettre progressivement en cause la loi Debré de 1959, qui oblige les établissements recevant une aide de l’État à « calquer » leurs programmes sûr ceux de l’enseignement public. Son objectif est d’arriver à influencer la loi en 2017 et les « 100 premiers jours» (de grâce) du prochain Président de la République, pour obtenir une école plus libre. [lien]

Michel Valadier, directeur du groupe scolaire hors-contrat Saint-Dominique du Pecq, nous a présenté l’historique de son établissement en pleine expansion, regroupant actuellement 850 élèves. Son objectif est de renforcer la crédibilité et les moyens de « Saint-Do » – s’adressant surtout aux parents – afin d’augmenter les effectifs du groupe scolaire. Sa méthode éducative implique selon lui d’« apprendre aux élèves à lire la vérité », en leur inculquant une solide culture générale, les aidant ainsi à prendre plus de recul face aux événements qui font l’actualité – par rapport aux enseignements donnés  Pour ce faire, Michel Valadier cherche dans son établissement à remettre à l’honneur la vocation d’enseignant – former des formateurs de qualité apparaissant comme une priorité. Il recherche de nouveaux agréments pour permettre à son école de se développer. A noter par ailleurs, le développement de projets commun avec la Fondation Jérôme Lejeune. [lien]

Alexandre Pesey, directeur de l’Institut de Formation politique (IFP) a quant à lui pour objectif d’aiguiser la sensibilité politique d’étudiants et de jeunes actifs par l’organisation de séminaires. Dénonçant un pays aux mains de minorités et le faible maillage des réseaux chrétiens, son programme au sein de l’IFP est d’amener à une réflexion sur l’engagement et à donner à la jeunesse un outil concret pour mener des actions politiques. L’instruction proposée au sein de l’IFP repose sur l’identification de différentes logiques intellectuelles et sur l’apprentissage d’une action à mener avec méthode et détermination. Le fondateur de l’IFP souhaite que son institution devienne un catalyseur de projets, sur plusieurs niveaux, en leur partageant son expérience et son réseau. L’IFP s’agrandit et de nouveaux séminaires ouvrent fréquemment. A la suite des manifestations contre la dénaturation du mariage, l’IFP a connu une augmentation de sa fréquentation et atteint les 300 auditeurs. Alexandre Pesey reste optimiste et porte un message plein d’espérance sur l’avenir des chrétiens en politique, il souligne que de nombreux organismes sont nés récemment dans le domaine de l’information (« Nouvelles de France », « le Rouge et le Noir », « l’Observatoire de la christianophie »…) mais aussi dans d’autres réalisations (« les Gavroches », les «  Antigones », « SOS chrétiens d’Orient »…). Selon lui, ce sont les minorités agissantes qui font l’histoire, il faut que les chrétiens s’investissent dans la vie politique et reprennent les postes clés dans les domaines politiques et culturels. [lien]

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« Chrétiens : préparer 2017 » [2/3] Comment informer correctement les chrétiens sur la vie politique ?

Le second thème introduit par François Billot de Lochner était l’INFORMATION. Henrik Lindell, journaliste à La Vie, s’est beaucoup intéressé au phénomène des « Veilleurs », auteur d’un livre intitulé « Les Veilleurs : Enquête sur une résistance » ( Salvator, mars 2014) Il encourage les jeunes à s’engager tout en évitant les divisions…

5 juin 2015

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« Le rayonnement de la France dans le monde s’enracine dans sa vocation chrétienne » Mgr Rey

« Au cours de sa visite apostolique en 1980, Jean-Paul II adressait une adjuration pathétique aux chrétiens de France : « France, fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » Les peuples, comme les personnes, ont une âme et une vocation à remplir, en toute liberté.…

9 avril 2015

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Nuit de prière pour la France et l'Europe

Nuit de prière pour la France et l’Europe

Lettre de Monseigneur Dominique Rey, évêque de Toulon : « Des liens solides et privilégiés se sont formés depuis le baptême de Clovis, premier roi barbare à embrasser le christianisme romain, entre la France et l’Eglise. Dans son encyclique au titre révélateur, Nobilissima Gallorum Gens, publiée le 8 février 1884, le…

10 mars 2012

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23 février 2014
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Histoire & Culture

1er février 1944 : Création des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI)

by adminfhesp 20 février 2014

Après que Jean Moulin eut réussi en 1943 à unifier les mouvements de Résistance au sein du CNR, Jacques Bingen fusionna les composantes militaires et maquisardes, placées sous l’autorité d’un Etat-major des Forces Françaises de l’Intérieur (EMFFI), commandé par le Général Pierre Koenig, le héros de Bir-Hakeim et placé sous l’autorité du Gouvernement Provisoire de la République Française à Alger.

En janvier-février 1944, les FFI étaient chiffrés au nombre de 100 000 et scindés entre les principales tendances politiques. On y trouvait aussi bien des communistes (FTP) – très nombreux -, des Socialistes, des Radicaux, des Gaullistes (Armée Secrète, issue d’une fusion des mouvements Combat, et Libération Sud), des giraudistes (Ora), des Maurassiens et des anciens Croix de Feu, assez hostiles  à de Gaulle.

La hiérarchie des FFI, en somme toute théorique, était la suivante.
L’EMFFI commandait donc à plusieurs entités distinctes mais liées : le COMAC (Comité d’Action Militaire), chargé de coordonner la liaison entre les représentants du GPRF d’Alger et les unités combattantes de l’Intérieur et les Délégués Militaire ; un au niveau national avec une personnalité différente (Pierre Marchal « Hussard », Louis Mangin « Losange », Jacques Chaban-Delmas « Arc », Maurice Bourgès-Manoury « Polygone » et Paul Ely « Algèbre ») et deux autres pour les Zones Nord et Sud.

L’EMFFI avait le commandement plus ou moins direct – les Communistes jouant souvent le jeu de l’autonomie – sur les Zones Nord et Sud, scindées chacune en Régions Militaires (R), certaines de la Zone Nord pouvant être divisées en sous-régions.
Chaque région avait à sa tête un commandant, secondé par un Délégué Militaire Régional et par un Responsable des Opérations Aériennes (atterrissages, parachutages, évacuation, « accueil » de SAS…).

Notons parmi ses Commandants Régionaux : Robert Rossi (exécuté par la Gestapo) pour la Provence-Côte d’Azur (R2), Albert Chambonnet et « Alban » Vistel pour Lyon-Rhône-Alpes (R1), Serge Ravanel pour le Sud-Ouest-Toulouse (R4), Maurice Rousselier « Rivier »pour le Limousin (R5), Emile Coulaudon « Gaspard » pour l’Auvergne (R6), André Boulloche « Segment » pour Paris (RP) et Valentin Abeille « Fantassin/Méridien » pour Le Mans (RM)…

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28 août 1944 : Libération de Nice

28 août 1944 : Libération de Nice

Les combats pour la libération de la quatrième ville de France ont été brefs et ont fait assez peu de victimes. Les FFI locaux ayant – en partie – bénéficié de la retraite allemande ordonnée par Kesselring en direction des cols frontaliers (Authion, Tende, Vésubie et Turini). – Depuis que…

28 août 2014

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21 - 30 août 1944 : Bataille de Montélimar

21 – 30 août 1944 : Bataille de Montélimar

Occultés par la Bataille de Normandie, les combats de Montélimar qui ont mis aux prises Américains et FFI d’un côté et forces allemandes de l’autre, marque le parachèvement du succès définitif de l’Opération « Anvil Dragoon », tout en assurant aux alliés de disposer des deux rives du Rhône pour remonter vers…

30 août 2014

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25 août 1944 : Libération de Paris - 1/2

25 août 1944 : Libération de Paris – 1/2

Alors que la Bataille de Normandie achève sa dernière phase (Poche de Falaise), la Résistance parisienne décide de déclencher son insurrection contre la garnison allemande du Gross-Paris que commande le général Dietrich von Choltitz. En voici un résumé chronologique. – Courant juillet et au début du mois d’août, la Résistance…

25 août 2015

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20 février 2014
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Histoire & Culture

St Valentin; Qu’en pense Ste Thérèse de Lisieux ?

by adminfhesp 20 février 2014

Vivre d’Amour, c’est donner sans mesure
Sans réclamer de salaire ici-bas
Ah ! sans compter je donne étant bien sûre
Que lorsqu’on aime, on ne calcule pas !…
Au Cœur Divin, débordant de tendresse
J’ai tout donné… légèrement je cours
Je n’ai plus rien que ma seule richesse
Vivre d’Amour.

Vivre d’Amour, c’est bannir toute crainte
Tout souvenir des fautes du passé.
De mes péchés je ne vois nulle empreinte,
En un instant l’amour a tout brûlé…..
Flamme divine, ô très douce Fournaise !
En ton foyer je fixe mon séjour                                          Thérèse de Lisieux (1873-1897)
C’est en tes feux que je chante à mon aise :
« Je vis d’Amour !… »

Vivre d’Amour, c’est garder en soi-même
Un grand trésor en un vase mortel
Mon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrême
Ah je suis loin d’être un ange du ciel !…
Mais si je tombe à chaque heure qui passe
Me relevant tu viens à mon secours,
A chaque instant tu me donnes ta grâce
Je vis d’Amour.

Vivre d’Amour, c’est naviguer sans cesse
Semant la paix, la joie dans tous les cœurs
Pilote Aimé, la Charité me presse
Car je te vois dans les âmes mes sœurs
La Charité voilà ma seule étoile
A sa clarté je vogue sans détour
J’ai ma devise écrite sur ma voile :
« Vivre d’Amour. »

Retrouvez l’intégralité du poème sur http://www.therese-de-lisieux.catholique.fr/Vivre-d-amour.html

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Témoignage bouleversant d'un poilu remerciant sainte Thérèse, patronne secondaire de la France

Témoignage bouleversant d’un poilu remerciant sainte Thérèse, patronne secondaire de la France

Extrait de l’ouvrage Nous poilus. Plus forte que l’acier paru au cerf (mai 2014). La lettre est datée du 1er octobre 1915, signée de la main de l’adjudant V. Dardet, 274e d’infanterie, 23ème compagnie. « Et maintenant, ma chère cousine, voilà ce qui vient de m’arriver : Je viens d’échapper à la mort…

28 mai 2014

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Grand discours : cardinal Pacelli ( futur Pie XII), la vocation chrétienne de la France

Grand discours : cardinal Pacelli ( futur Pie XII), la vocation chrétienne de la France

Chers lecteurs, France-Histoire-Espérance vous propose de redécouvrir le fameux discours sur la vocation de la France, prononcé le 13 juillet 1937-dans la chaire de Notre-Dame de Paris-par son éminence le cardinal Eugenio Pacelli, futur pape Pie XII. Un discours plus que jamais d’actualité !  « Tandis que dans la majesté des fonctions liturgiques,entouré…

23 septembre 2013

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N’ayons pas peur…de devenir des saints -témoignage d’un jeune  Français du XXI ème siècle

N’ayons pas peur…de devenir des saints -témoignage d’un jeune Français du XXI ème siècle

Je m’appelle Pierre, j’ai 24 ans, et je veux devenir saint. Je sais c’est un peu « cash » de commencer comme ça… mais je veux bien prendre le risque de passer pour fou ou présomptueux … Et puis il ne faut pas cacher ses ambitions. Comme beaucoup de jeunes j’ai de…

23 avril 2014

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20 février 2014
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Histoire & Culture

12 avril 1704 : Mort de Jacques Bénigne Bossuet dit « l’Aigle de Meaux »

by adminfhesp 18 février 2014

Jacques-Bégnine Bossuet (1627-1704)

– Né en 1627 à Dijon dans une famille de magistrats, il entre dans la carrière ecclésiastique après des études au Collège de Navarre à Paris.
D’abord diacre à Langres (1648), il se consacra ensuite à la méditation, l’étude de la théologie et la conversion des Protestants.

Remarquable prédicateur et orateur de talent, Bossuet rédige beaucoup et prêche intensément. Devenant de plus en plus célèbre, on lui demande de prêcher aux obsèques de hautes personnalités. C’est ainsi que nous sont parvenues les Oraisons funèbres de Henriette de France, Henriette d’Angleterre, de la Princesse Palatine et du Louis II de Bourbon-Condé Duc d’Enghien.

– En 1670, il est consacré Évêque de Condom par Charles-Maurice Le Tellier Archevêque de Reims. En 1670 toujours, il est précepteur du Dauphin à qui il prodigue un enseignement intense. Le fils de Louis XIV avouera qu’il sera longtemps écœuré de tout effort intellectuel.

– En 1681, Bossuet devient Évêque de Meaux. Il continue d’écrire énormément, n’hésitant pas à controverser avec les Protestants. Grand soutien de l’absolutisme monarchique auquel il donne une dimension religieuse et sacrale dans La Politique tirée des propres paroles de l’Écriture sainte, il explique que les Sujets doivent obéissance au monarque, justifiant sa position par ses mots : « la servitude est admise, comme il paraît par toutes les lois ; mais ce serait condamner le Saint-Esprit, qui ordonne aux esclaves, par la bouche de saint Paul, de demeurer en leur état, et n’oblige point leurs maîtres à les affranchir ».
Le soutien à l’autorité royale le conduit à prendre position pour les libertés de l’Église Gallicane, lors des démêlés entre Louis XIV et le Bienheureux Pape Innocent XI. C’est lui notamment qui rédige la Déclaration des libertés de l’Eglise Gallicane et les Quatre Articles (1682).

D’un point de vue théologique, Bossuet s’oppose aux jansénistes mais avec davantage de virulence au « Quiétisme », doctrine mystique prêchée par Miguel de Molinos, basée sur les écrits de certains Pères de l’Église, qui  vise l’accession à la perfection chrétienne par un état de quiétude « passive » et confiante.
Cela vaut à Bossuet de violentes controverses avec l’Archevêque de Cambrai François de Salignac de la Motte-Fénelon.

– Il s’éteint le 12 avril 1704, victime de la maladie de la pierre.

Extrait de l’Oraison Funèbre de Henriette d’Angleterre :

« Ce qu’une mort soudaine lui a ravi.
La mort frappe tous les hommes, sans tenir compte de leur statut social. La princesse était de très haute naissance et d’une grande valeur personnelle. Mais la mort a tout emporté. Premier récit, pathétique, de la mort de Madame. Cette jeune princesse, qui laissait entrevoir de grandes espérances, n’est plus qu’ »un cadavre, non, pas même un cadavre, mais un je ne sais quoi qui n’a de nom dans aucune langue. »

« Ce qu’une mort soudaine lui a donné
On ne peut juger un homme que selon son rapport avec Dieu. Madame est un témoignage de l’action divine. Dieu lui a donné à la fois une grâce de conversion qui l’a amenée à la foi catholique, et la grâce de persévérer dans sa foi. Deuxième récit, mystique, de sa mort. »

Voir aussi https://www.france-histoire-esperance.com/dieu-se-rit-des-hommes-qui-deplorent-les-effets-dont-ils-cherissent-les-causes-bossuet/

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François de Salignac de La Mothe-Fénelon

François de Salignac de La Mothe-Fénelon

« M. de Bossuet prouve la religion, M. de Fénelon la fait aimer » disait la Reine Marie Leszczynska, épouse de Louis XV et cela, même si ces deux grands esprits ont pu se contredire. Plus acide, Saint-Simon allait jusqu’à dire : « Plus coquet que toutes les femmes, mais en solide,…

7 janvier 2014

Dans « Non classé »

Jacques Fitz-James Duc de Berwick et Maréchal de France

Jacques Fitz-James Duc de Berwick et Maréchal de France

Grande figure militaire de la seconde moitié du règne de Louis XIV et du début de celui de Louis XV, quelque peu occulté par les Maréchaux de Luxembourg et de Villars, Jacques de Fitz-James Duc de Berwick a contribué nettement au redressement militaire du Royaume durant la Guerre de Succession…

12 juin 2016

Dans « 1715-1804 »

30 octobre 1685 : Mort de Michel Le Tellier

30 octobre 1685 : Mort de Michel Le Tellier

Dans l’Oraison funèbre qu’il prononça aux obsèques de ce Secrétaire d’État à la Guerre, Bossuet dit de lui que « la sagesse, après l’avoir gouverné dès son enfance, l’ait porté aux plus grands honneurs et au comble des félicités humaines » . Ajoutant ensuite : «  Il a connu la sagesse que le monde…

30 octobre 2013

Dans « Non classé »

18 février 2014
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Histoire & Culture

24 février 1525 : Bataille de Pavie, le roi de France fait prisonnier

by adminfhesp 15 février 2014

Contre les conseils de ses vieux Maréchaux Jacques II de Chabannes de la Palisse et Louis III de la Trémoille, François Ier décide de reconquérir le Milanais après le premier échec de Charles Quint en Provence (1523). Après s’être emparé de Milan en octobre 1524, l’Armée du Roi de France campe devant Pavie.


– Or, Charles Quint est aussi arrivé avec son armée mais
laisse la direction des opérations à l’un de ses meilleurs chefs ; Charles de Lannoy. Ce dernier est secondé par Antonio de Leiva mais aussi par le Connétable Charles de Bourbon, disgracié par François Ier.

– Alors que La Palisse et La Trémoille conseillent toujours la retraite à François Ier, Guillaume Gouffier de Bonnivet – l’ami personnel du Roi qui avait permis la disgrâce du Connétable de Bourbon – convainc le Roi de combattre afin d’éviter la honte d’une retraite. Bonnivet emporte alors la décision de François Ier qui décide de combattre.

– S’ensuit alors un violent combat où Charles de Lannoy et Leiva réussissent une manœuvre qui cause 10 000 tués à l’armée française. Les vieux soldats Jacques II de Chabannes de La Palisse et Louis II de la Trémoille, qui ont connu toutes les guerres du Royaume depuis l’avènement de Charles VIII, sont tués armes à la main. Ne pouvant pas supporter les conséquences de ses conseils, Gouffier de Bonnivet se lance dans les rangs ennemis pour se faire massacrer. En voyant son cadavre, Charles de Bourbon déclare : « Ah malheureux ! Tu es cause de la perte de la France et de la mienne ! »
François Ier est alors fait prisonnier par un chevalier italien, Cesare Hercolani.

Le Roi de France fera savoir la défaite à la Duchesse d’Angoulême en terminant son billet par ses mots :« Tout est perdu fors l’Honneur ! » (sauf l’honneur).
Quant au vaillant Maréchal de La Palisse, la postérité a (malheureusement) conservé de lui cette chanson : « Peu de temps avant sa mort il faisoit encore envie » mal réinterprétée en « Peu de temps avant sa mort il était encore en vie », donnant naissance à la « vérité de La Palice ».

 

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Les Maréchaux de La Palice et de La Trémoille

Les Maréchaux de La Palice et de La Trémoille

Capitaines de Charles VIII, de Louis XII et de François Ier tombés à Pavie, Jacques II de Chabannes Maréchal de La Palice (ou La Palisse) et Louis II de La Trémoille restent pour autant méconnus. La Palice ayant toutefois (et malheureusement et malgré lui) laissé sa fameuse « vérité » post mortem.…

24 février 2016

Dans « De Louis XI à Henri IV »

Connétable Anne de Montmorency

Connétable Anne de Montmorency

Né en 1493, filleul de la Reine Anne de Bretagne, fils de Guillaume de Montmorency et d’Anne Pot, Anne de Montmorency Baron des Baux est confié à dix ans à la maison de François d’Angoulême (futur François Ier) pour son instruction. Il devient très vite l’ami du futur Roi de France. – Participant…

12 novembre 2015

Dans « De Louis XI à Henri III »

Arthur de Richemont, Connétable de France et Duc de Bretagne

Arthur de Richemont, Connétable de France et Duc de Bretagne

Dans l’Histoire de la Guerre de Cent Ans, Arthur de Richemont reste curieusement – tout comme Olivier V de Clisson – dissimulé par l’ombre de Bertrand du Guesclin. Pourtant, il fut le troisième représentant de la noblesse bretonne à s’être vu octroyé la dignité de Connétable de France. Richemont ne…

26 décembre 2016

Dans « Epoque médiévale »

15 février 2014
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Histoire & Culture

Soixante-dix ans de la campagne de Lorraine – Troisième partie

by adminfhesp 14 février 2014

– Du côté de la 1. Armee allemande, la fureur s’empare du QG d’Otto von Knobelsdorff aussitôt l’annonce de l’arrivée d’une colonne mécanisée américaine (Combat Command A de la 4th Armored) dans le secteur de Dieulouard. Von Knobelsdorff fait alors immédiatement renforcer la défense dans le secteur de Bénicourt afin de protéger la route de Nomény. C’est aussi à ce moment que von Knobelsdorff obtient l’autorisation de Johannes von Blaskowitz d’évacuer Nancy.

dv80us_2– Dans le même temps, le commandant de la 1. Armee ponctionne 2 bataillons de Panzergrenadiere à la 17. SS « Götz von Berlichingen » stationnant à Metz qu’il attribue à la 3. Panzergrenadier. Enfin, il obtient l’arrête du transfert du Panzer-Grenadier-Regiment 115 (Oberst Wolfgang Maucke) – élément de tête de la 15. PzGren–Div. – à la 5. Panzer-Armee plus au sud, pour le concentrer dans le secteur de Dieulouard. Cependant, le Generalmajor Hans Hecker patron de la 3. PzGren, n’a pas attendu l’ordre de ses supérieurs pour mener des contre-attaques localisés contre les Américains. C’est ainsi que dans les premières heures du 14 septembre, Hecker décide de frapper la 80th US Infantry Division en profitant du terrain formé de collines, de bois, de cours d’eau et de ravin. Bien dotés en mitrailleuses et appuyés par des Panzer et des canons d’assaut (Sturm-Geschützte), des petites détachements de Panzergrenadiere malmènent durement les positions des 317th et 318th Infantry dans les secteurs de Sainte-Geneviève et de Loisy. Seulement, les éléments des PzGren-Regte 104 et 115 ne vont pas plus loin. En riposte, Eddy ordonne à McBride de lancer ses deux régiments à l’assaut pour reprendre Sainte-Geneviève et s’emparer de Nomény, Leyr, Serrières, du Mont Toulon ainsi que du Mont Saint-Jean. Le 317th Infantry de Cameron contre-attaque, reprend Sainte-Geneviève, rejette le Grenadier-Regiment 1119 (553. VGD) des pentes de la Falaise et accroche le Mont-Toulon.

– COMBATS DE LA CRÊTE DE MOUSSON

– De son côté, avec l’aide de M4 Sherman du 702nd Tank Battalion, le 318th Infantry – commandé alors par le Colonel Milton C. Shattuck – reprend Loizy et s’ampare d’Atton. La Forêt de Facq tombe après un violent combat et à 14h00, le petit château sis la Crête de Mousson passe aux mains du 3/318th. Les Allemands se contentent alors de lancer plusieurs petites contre-attaques dans le Forêt de Facq.

– Sauf que pendant la nuit, la 3. PzGren-Div reçoit d’importants renforts permettant à Heckert de coordonner une sa contre-attaque le lendemain. Il dispose donc du GR. 1119 sur le flanc sud de la 80th Infantry Division, de 4 à 5 compagnies du Lw-Fd-Regt. 92 et sur le flanc nord, du Panzer-Aufklärungs-Abteilung 115 (reconnaissance blindée) et de la 49. SS-Panzergrenadier-Brigade issue de la 17. SS « GvB » (Markus Faulhaber). Heckert ordonne de lancer la contre-attaque le 15 septembre.

– L’attaque de la 3. Panzer-Grenadier est encore plus brutale. Au sud, le 3/317th se fait rejeter des pentes de La Falaise et ne doit son salut qu’au barrage salvateur de 4 bataillons d’artillerie. L’avance se poursuit sur la route de Loisy mais le bourg reste aux mains des Américains grâce au renfort d’un bataillon du 319th Infantry venu renforcer le flanc droit du 318th. Au nord, progressant plutôt bien dès 05h00 du matin, les Allemands reprennent la Forêt de Facq et Atton. Plus grâce encore, en raison d’une confusion au niveau de la transmission des ordres, Sainte-Geneviève tombe sans grande difficulté durant la nuit du 14 au 15, les Américains étant forcés de se replier sur Landrémont. Résultat, le 3/318th se retrouve dangereusement isolé sur la Crête de Mousson. Le 2/317th tient la Cote 382 (centre de la Crête de Sainte-Geneviève) de haute-lutte face à une série d’attaques ennemies et sous un violent tir de mortiers. A 04h30, Horace L. McBride ordonne au 1/317thappuyé par quelques engins du 610th TDB de porter secours au 2/317th. Sur le coup de 13h00, les Américains réussissent à renforcer la Crête de Sainte-Geneviève. Quelques minutes plus tard, une colonne de 15 engins blindés allemands arrive par la Forêt de Facq. Les Tank Destroyers ouvrent le feu et mettent hors de combat neuf blindés ennemis. Heckert tente alors de prendre Sainte-Geneviève par une dernière contre-attaque mais il est devancé par un tir de barrage des 155 mm postés à l’ouest de la Moselle et par une attaque de chasseurs-bombardiers des 373rd et 406th Fighter Groups (303rd Fighter Wing, XIXth Tactical Air Command) commandés respectivement par William H. Schwartz et Anthony V. Grossetta.

– Pendant l’après-midi, Heckert déclenche un violent assaut tout à la gauche (nord) de la 80th Infantry Division à Loisy contre les positions tenues par le 1/319th et des hommes du 305th Combat Engineer Battalion, appuyés par des obusiers Howitzer de 105 mm. Mais à l’inverse des espoirs allemands, les Américains résistent avec détermination. Cela n’empêche pas les troupes d’Heckert d’exercer toujours une forte pression sur les Américains isolés sur la Crête de Mousson. Et comme si cela ne suffisait pas, la 80th Infantry Division perd son commandant d’artillerie, le Brigadier.General Edmund W. Searby tué par un tir allemand alors qu’il dirigeait le feu d’appui aux trois régiments d’Infanterie de la Division. Toutefois, les Américains n’enregistrent pas que des résultats négatifs durant la journée du 15. En effet, plusieurs mitrailleuses bien positionnées, des mortiers, ainsi qu’un tir de barrage effectué par les 105 mm du 314th Field Artillery Battalion positionné à Pont de Mons empêchent les Allemands de déborder la Crête de Mousson. Et quoiqu’il en soit, la brutalité des attaques d’Heckert n’empêche pas les pertes de s’accumuler dangereusement dans ses rangs. Côte américain, c’est la perte de moral qui atteint sérieusement les bataillons américains. A cela s’ajoute le fait de combattre dans un terrain particulièrement difficile. Le 317th Infantry qui a dix jours de combat dans les bottes a perdu une grande partie de ses forces.

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Major.General Robert W. Grow, commandant de la 6th Armored Division

Major.General Robert W. Grow, commandant de la 6th Armored Division

 – Les Allemands repartent à l’attaque le matin du 16 depuis la Forêt de Facq avec cette-fois le concours du Panzer-Grenadier-Regiment 115 de Maucke utilisé en bélier. Mais heureuement, sur ordre d’Eddy, Wood envoie le CC A de sa 4th Armored en renfort pour secourir le 1/318th. Parti du secteur d’Arracourt, le CC A du Colonel Bruce C. Clarke se met en marche. Mis à terre, les hommes du 53td Armored Infantry Battalion dégagent les pentes de la Crête de Mousson pendant que la Compagnie C du 35th Armored Battalion parvient en convoi danes les lignes du 1/318th. Le CC A envoie aussi environ 1 000 prisonniers allemands dans les lignes du XIIth Corps.

– Le 16 septembre, McBride ordonne au 1/318th de reprendre Sainte-Geneviève après avoir été réapprovisionné et relevé par le 1/319th. Le 1/319th poursuit alors les Allemands en retraite et pousse jusqu’à Lesménils, au nord de la Forêt de Facq. Pendant ce temps, plus au sud, le 1/318th reconquiert la Foret de Facq. Mais au centre, le 317th Infantry doit encore repousser plusieurs contre-attaques allemandes durant la journée. Les Allemands pilonnent duremment les pentes de La Falaise avec l’artillerie de la 3. PzGren-Div, avant d’y lancer leur Infanterie. Mais les Américains répliquent efficacement grâce à 11 P-51 Mustang qui massacrent les assaillants en rase-motte avant de déclencher un tir de contre-batterie. La tentative allemande de réduire la tête de pont de Dieulouard s’avère être un échec tactique mais pour le XIIth Corps, l’alerte a été particulièrement chaude. La confiance des hommes de la 80th « Blue Ridge » a été ébranlée et oblige Horace L. McBride à réorganiser ses trois régiments. En outre, les troupes de Patton ont perdu un instant ce qui faisait leur force plusieurs jours auparavant, la rapidité et la mobilité.

– Le 16 septembre, Patton presse encore ses trois corps et ordonne à Eddy d’atteindre le Rhin pour accrocher les environs de Darmstadt. Eddy ordonne alors à McBride d’achever le nettoyage de la tête de pont de Dieulouard, pendant que la 4th Armored Division et la 35th « Santa Fe » doivent marcher en colonne  vers le nord-est. Eddy ordonne aussi au CC B de la 4th Armored d’Holmes E. Dager de poursuivre sa route de puis la rive nord du Canal Marne-Rhin afin d’alléger la pression sur la 80th Infantry Division en direction de Nomény. Les 16-17 septembre, la progression du CC B en direction de Nomény se fait plus difficile que prévu, car les Allemands ont garni la route d’obstacles, de pieux et de mines. Durant l’après-midi du 17, le CC B se trouve encore à mi-chemin entre le canal Marne-Rhin et Nomény.

– Entre-temps, Patton attribue à Eddy le renfort de la 6th Armored Division « Super Sixth » qui avait activement participé à la conquête de la Bretagne le mois précédent. Cette unité est commandée par le Major.General Robert W. Grow, un ancien ingénieur diplômé de l’Université du Minnesota qui avait servi au Mexique en 1916 avant de se spécialisé dans la Cavalerie et l’Artillerie. Grow avait en outre participé à constituer la première force mécanisée de l’US Army dans les années 1930. En 1940, il avait servi au sein de la 2nd Armored Division sous les ordres de Patton avant de prendre le commandement de la 6th en mai 1943. Pour l’heure, seul le Combat Command B (Colonel George W. Read Jr.) de la « Super Sixth » était arrivé en Bretagne depuis la région de Lorient, précédent le reste de la Division et le CC A.


– LE CC A DE LA 6th ARMORED DEBLOQUE LA SITUATION 

– L’arrivée de cette unité mécanisée à effectifs quasi-pleins assure au XIIth Corps la possibilité de relancer son offensive sur la rive orientale de la Moselle. Eddy décide alors de former une nouvelle Task Force avec le CC A de la 6th Armored, le 134th Infantry et le 737th Tank Battalion (Lt.Col. Richard Chadwick) qu’il place sous le commandement du Brigadier.General Sebree. Elle a pour mission de se porter vers le nord afin de nettoyer le Bois de Faulx et le Bois de la Rumont en liaison avec la 80th Infantry. Le CC B de la 4th Armored se regroupe avec le reste de la Division.
La Task Force Sebree démarre son avance le 17 septembre pour chasser les éléments de la 553. Volks-Grenadier des plateaux au nord-est de Nancy que domine le « Pain de Sucre », une butte qui offre un bon point d’observation. Le 18, le 1/134th s’empare du Pain de Sucre sans grande difficulté. Mais la 553. VGD passe à la contre-attaque dans l’obscurité depuis Agincourt et rejette les Américains qui perdent 150 hommes et des armes lourdes. Eddy ordonne alors à Sebree de contre-attaque immédiatement. En coordination avec le 137th Infantry qui attaque vers la colline d’Amance et appuyé par 3 Bataillons d’artillerie, le 3/137th reprend le Pain de Sucre en fin d’après-midi. Dans le même temps, 12 P-47 « Thunderbolt » du 36th Fighter Group (Col. Jim Tipton) mitraillent les pentes ouest de la Colline d’Amance et neutralisent plusieurs pièces d’artillerie, ce qui permet au 134th de s’assurer le contrôle du secteur, pendant que le 134th Infantry s’empare définitivement du « Pain de Sucre ». Malheureusement, la tentative de prendre le Bois de Faulx échoue à cause d’un tir nourri de mortiers allemands.

– Dans l’après-midi du 19 septembre, le 137th Infantry de Sears reprend son avance, réussit à nettoyer la Forêt de Champenoux avant d’accrocher la route Nancy – Château-Salins où il se trouve accueilli par des tirs de mortiers de 120 mm. Mais le 20 septembre, les Allemands déclenchent une violente contre-attaque par le nord de la Forêt de Champenoux, avec le Grenadier-Regiment 1120 renforcé d’éléments d’instruction. Les combats sont particulièrement violents, une compagnie américaine se retrouvant réduite à seulement 6 hommes. Il faut l’intervention de trois compagnies du régiment avec l’appui de chars du 737th TB pour dégager le bois. Mais la présence de canons de 88 mm empêche les Américains de reprendre la route vers Château-Salins.

Colonel George W. Read Jr.

Colonel George W. Read Jr.

– Manton S. Eddy est cependant décidé à mettre la fin à la résistance qui retarde ses 80th et 35th Infantry Divisions. Il ordonne alors à Wood de placer toute la 4th Armored Division pour tenir et pousser sur le flanc droit du XIIth Corps. Action qui doit être coordonnée avec une attaque combinée des 80th « Blue Ridge » (centre) et 35th « Santa Fe » (centre-gauche) ainsi que du CC B/6th Armored Division (flanc gauche) pour le 21 septembre. Eddy rattache alors le CC B du Col. Read à la 35th Division de Baade. Eddy remarque alors qu’il existe une brèche au sud-ouest de Lunéville entre les forces allemandes afrontant la 4th Armored et celles qui retiennent la 35th Division. C’est par ce « trou de souris » que le CC B de Read devra s’engouffrer. Le 21, il se concentre dans le secteur de la Forêt de Grémecey avec le 69th TB, le 44th Armored Infantry Battalion et les canons automoteurs M7 Priest du 212th Armored Field Artillery Battalion. Le 22 septembre, le Colonel Read quitte ses positions par la brèche attribuée à son unité et se dirige au sud-ouest vers la Seille en maintenant un contact radio avec le 35th. L’avance se passe bien et les équipages de Sherman de Rear se retrouvent dans le dos de la 553. VGD complètement surprise et progressent en trois colonnes – au prix de 6 chars de perdus –  pour atteindre et dégager Armaucourt.

– Presque simultanément, les « Thunderbolt » du XIXth TAC, les « Long Tom », obusiers M1 et canons lourds de 240 mm du XIIth Corps déclenchent un déluge de feu et d’acier sur les secteurs d’Amance, de Champenoux et de Leyr, détruisant des véhicules et massacrant des chevaux. Dès que le feu cesse, Paul W. Baade lance ses 134th et 137th Infantry Regiments qui nettoient tout le secteur en faisant plusieurs centaines de prisonniers. Le lendemain 23, le Bois de Faulx est nettoyé. La 553. VGD qui a réussi à se replier en grande partie lance alors plusieurs contre-attaques locales qui sont repoussées. Le jour même, l’Oberst Erich Löhr ordonne – sans autorisation – de replier ses unités affaiblies sur Château-Salins. Il sera jugé par une Cour martiale pour cette décision. Le commandement de la 1. Armee ordonne alos de lancer une contre-attaque sur la ligne Custines – Leyr – Ajoncourt mais cette entreprise se révèle impossible.

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– LA 80th DIVISION REPREND L’OFFENSIVE 

– Sur le flanc sud du XIIth Corps, la 80th Infantry Division retrouve de l’élan et attaque sur l’ensemble de a ligne malgré l’affaiblissement de ses régiments. Le 317th Infantry du Colonel Cameron nettoie le triangle Landrémont-Morey-Milléry avant de prendre d’assaut le Bois de la Rumont le 21. Le repli de la 553. VGD permet ensuite à la division de s’emparer du bas massif à l’est de Serrières ; en particulier des Monts Saint-Jean et Toulon.
Patton qui suit la progression de la Division de McBride ordonne alors à ce qu’elle exerce une poussée vers la Seille et d’y organiser une ligne de défense. McBride indique à son supérieur que cette mission peut-être exécutée à travers Moivron et Jeandelaincourt. Il donne alors l’ordre au 318th Infantry d’attaquer plus au sud afin de soutenir l’attaque du 317th. McBride demande aussi un plus fort appui en artillerie, ce qu’Eddy lui octroie en envoyant les obusiers lourds du 404th Field Artillery Group derrière la Moselle près de Millery. Le 26 septembre, appuyé par les chars de la « Super Sixth » et par un important parti d’artillerie, le 2/317th attaque Moivron. Mais son Infanterie épuisée et décimée ne peut s’emparer de la petite ville. Et le 318th qui se retrouve pris sous un tir de barrage sur le Mont Saint-Jean n’a pas plus de succès. Néanmoins, la 80th Infantry Division a réussi à former une tête de pont de 8 km de large et d’environ 2 km de profondeur, empêchant ainsi la 3. Panzer-Grenadier-Division pour mettre sur pied une nouvelle contre-attaque pour éliminer sa tête de pont.

– Si la « Blue Ridge » a capturé 1 905 Allemands depuis la fin du mois d’août, elle a connu de lourdes pertes, avec plus de 2 100 hommes tués, blessés et portés disparus.

[Suite]

 

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