Brève – 9 octobre 1967 : Disparition d’André Maurois
Né à Elbeuf en 1885, issu d’une famille juive alsacienne, élève du philosophe Alain à Rouen, interprète auprès de l’Armée britannique durant la Grande Guerre, rédacteur du Journal « Le Flambeau » (organe de presse des Croix de Feu), André Maurois était un romancier, essayiste, conteur, biographe historique et même auteur de science-fiction reconnu.
Il fut élu à l’Académie française en 1938 (avec le soutien du Maréchal Pétain) mais partit s’exiler aux Etats-Unis deux ans plus tard en raison de ses origines.
Il a laissé : « Les silences du Colonel Bramble » (inspiré de son expérience de la Grande Guerre), la traduction en français du poème de R. Kipling « Tu seras un homme mon fils », « Ni ange ni bête », « Les discours du Dr. O’Grady », « Dialogue sur le commandement », « La Vie de Disraeli » (biographie), « Climats », « Le pays des trente-mille volontés », « Don Juan ou la vie de Byron » (biographie), « Lyautey » (biographie), « Tourgueniev » (biographie), « Le peseur d’âmes », « Chantiers américains », « Edouard VII et son temps » (biographie), « René ou la vie de Châteaubriand » (biographie), « Histoire des Etats-Unis », « Terre promise, « Alain » (biographie), « Lélia ou la vie de George Sand » (biographie), « Olympio ou la vie de Victor Hugo », « Les trois Dumas » (biographie), « Le Monde de Marcel Proust » (biographie), « Les deux géants », « La vie d’Alexander Fleming » et « Adrienne ou la vie de Mme de La Fayette » (biographie).