Chacun sait que laisser sa maison ou son appartement vacants pendant une période relativement longue présente un risque de cambriolage. L’assurance habitation est là pour vous prémunir contre cet aléa.
En France les autorités calculent en moyenne environ mille cambriolage par jour, soit quasiment un toutes les minutes et demi.
Évidemment, rapporté à l’ensemble de la population, ce chiffre n’est pas aussi effrayant qu’il n’y paraît. Mais il n’est pas pour autant anodin, et en plus du traumatisme psychologique provoqué par la réalisation que quelqu’un s’est introduit chez vous, vous risquez fort de devoir mettre la main au porte-monnaie si vous n’êtes pas bien protégé.
Une bonne assurance habitation comme l’assurance MAAF devrait vous permettre de partir sereinement au bout du monde, à condition de bien connaître ses conditions de remboursement et d’apprendre les bons réflexes.
L’assurance habitation : une protection contre le vol
D’abord, il faut savoir que cette assurance n’est pas obligatoire, au même titre que la responsabilité civile par exemple. En revanche, son prix relativement peu élevé la rend fortement recommandable, le coût d’un cambriolage pouvant rapidement atteindre des proportions impressionnantes, même sans objet de valeur.
Ainsi, lorsque vous souscrivez à une assurance, il vous est toujours possible d’opter pour une assurance multirisque, qui comprendra souvent le risque de vol commis dans la propriété.
Attention toutefois, car les compagnies d’assurance habitation on leur propre définition de vol caractérisé, qu’il vaut mieux connaître avant de prendre la tangente.
Ainsi, d’après le site de l’administration française, voici les critères les plus communs sélectionnés par les assureurs :
- Les locaux doivent être soit escaladés, soit montrer les traces d’une effraction
- Le remboursement est aussi prévu en cas de violence sur la personne
- Ou s’il y a introduction clandestine (si on pénètre votre habitation durant votre présence)
- S’il y a usage d’une fausse clé, d’un crochetage ou d’une clé volée
- Si le coupable est un préposé de l’assuré (technicien de surface, garde d’enfant…)
- Enfin, il faut que les objets volés le soient dans la maison, et non dans une dépendance séparée.
Les modalités du remboursement
Afin d’être couvert par votre assurance habitation, il ne suffit pas que le vol ait été effectué dans les conditions citées plus haut pour espérer toucher un remboursement : il faut, dans les délais, prévenir les autorités compétentes ainsi que votre assureur.
Premièrement, vous devrez, sitôt l’effraction constaté, adresser une demande de plainte au poste de police ou de gendarmerie le plus proche. Même si les gardiens de la paix ne retrouvent pas ceux qui ont perpétré le cambriolage, c’est à cette condition que la garantie pourra être effective.
Pour trouver le commissariat le plus proche, rendez-vous ici.
Une fois la plainte adressée, il vous reste deux jours ouvrés pour adresser un courrier en recommandé à votre compagnie d’assurance habitation. Passé ce délai, nous ne pourrons garantir que vos biens feront l’objet d’une compensation.
Certains assureurs vous permettent aussi, suivant les clauses inscrites sur votre contrat, de faire cette déclaration via téléphone ou en ligne.
Un expert se rendra ensuite à votre domicile pour constater les dégâts causés par le cambriolage.
Assurez-vous si possible d’avoir des preuves d’achat ou de possession de vos biens. En sas d’égarement de la facture, une photo, prise sous un maximum d’angles et permettant de lire la marque et la référence du produit vous sera très utile.
Plus spécifiquement pour les bijoux de valeur, mieux vaut les faire expertiser en prévention. Dans le cas contraire, vous pouvez toujours vous prendre en photo avec, pour attester qu’ils sont à vous – mais il sera impossible de démontrer la valeur des matériaux.