Vins pour l’été – Coteaux-d’Aix-en-Provence (blanc et rosé)
– Le vignoble d’Aix-en-Provence est délimité par la Durance au nord, l’étang de Berre à l’ouest et la mer Méditerranée au sud. L’appellation a été reconnue il y a trente ans en 1985, couvre plus de 4 100 hectares et produit plus de 195 100 hectolitres par an. Ce sont les vins rosés qui sont les plus produits (soit 70 %), avant les rouges (25 %) puis les blancs (5 %).
Le vignoble bénéficie d’un bon ensoleillement de 2 900 heures par an, ainsi que de l’influence du mistral. Les sols calcaires, argilo-calcaires, caillouteux et sableux permettent le développement des cépages typiques du Midi de la France : Syrah, Cabernet-Sauvignon, Mourvèdre (pour les rouges), Grenache (gris et blanc), Cinsault, Bourboulenc, Clairette, Rolle et Ugni.
1 – LES ROSES
– Ils sont produits à partir du Cinsault, de la Grenache et de la Syrah. Leur robe peut montrer une teinte d’un rose vif, saumoné ou corail. Vifs et arômatiques au nez, ils délivrent du fruit rouge (fraise) ou blanc (pêche), ainsi que des notes florales (tilleul, genêt) et balsamique, telle le pin. En bouche, ils se révèlent frais, souples et agréables.
A déguster jeunes, ils sont à servir très frais (8-10°C) à l’apéritif, sur des coquilles Saint-Jacques, du poisson aux herbes de Provence, des salades et de la cuisine asiatique.
– Les Blancs des Coteaux d’Aix-en-Provence sont issus de l’assemblage Bourboulenc, Clairette, Grenache, Rolle, Ugni, Sémillon et Sauvignon. On peut les conserver durant deux à cinq ans. Leur robe brillante révèle une teinte jaune pâle à reflets verts. En arômes, ils se montrent très floraux, avec des notes d’acacia et de genêt, mais aussi agrumés. Enfin, en bouche, ils se montrent fais mais aussi généreux.
Ils sont également à servir très frais sur de la bouillabaisse, des entrées à la provençale, du poisson blanc à la provençale, ainsi que sur des fromages de chèvre frais.